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Abalo Akéta dément les propos de Florent Maganawé
Publié le mercredi 2 avril 2014  |  AfreePress


© L’Union par DR
Florent Maganawé, ministre des enseignements Primaire et secondaire


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En réponse au ministre des Enseignements primaire et Secondaire, Florent Maganawé qui a fait savoir sur les médias que la rédaction du statut particulier du corps enseignant ne peut pas avoir comme date « butoir » le 31 mars dernier parce que cette date a été fixée unilatéralement par les enseignants, les responsables de l’Union Syndicale des Enseignants du Togo (USET) rétorquent que cette date étaite « consensuelle ».


Selon Abalo Akéta, rapporteur général de l’USET, intervenant sur les ondes de la radion Victoire FM mercredi, cette date a été fixée de façon « consensuelle » et confirmée par les ministres en charge de l’éducation lors de leur tournée d’explication au monde éducatif.

« Nous n’avons pas donné de moratoire au gouvernement. Ce n’est pas nous qui avions fixé le délai. Nous pensions que tout devait se terminer au plus tard en février. Ils ont attiré notre attention sur ce qui peut empêcher le bon déroulement des rencontres et consensuellement, on est tombé sur le 31 mars », a-t-il déclaré.


D’ailleurs, a-t-il appuyé, « les ministres en charge de l’éducation ont fait à l’issue de cette rencontre que nous avions eu avec eux en début du mois de janvier pour fixer cette date, des tournées et ils ont confirmé cette date au monde de l’éducation et nous devrions tous œuvrer pour cela ».


Selon le rapporteur général de l’USET, pour obtenir au sein de la commission ad hoc mise en place les résultats des travaux le 31 mars, les parties se sont entendues sur 12 semaines de travail à raison de chaque mercredi après-midi à 14 heures.

« Nous arrivons toujours à l’heure mais lors de certaines séances, le côté gouvernemental était absent. Du début jusqu’à présent, nous avions fait 9 séances et on a perdu deux séances. C’est un calendrier que nous avions établi ensemble et s’il y a eu des séances ratées, on devait trouver des jours pour rattraper », a-t-il regretté.

Sur la question des précoptes des salaires des enseignants grévistes, le mouvement enseignant s’apprête à entrer en grève. Un préavis est déposé sur la table du gouvernement à ce propos depuis le 21 mars dernier, a fait savoir le responsable de l’USET.

« Si nous ne réglons pas ce problème de prélèvement, l’année prochaine, à la rentrée, les prélèvements vont reprendre lorsque nous allons reprendre les mouvements parce que nous ne savons pas ce qui sera finalement accepté dans le statut particulier », a-t-il conclu.

Le monde de l’éducation togolaise est secoué par des mouvements à répétition des enseignants, réclamant de « meilleures » conditions de vie et de travail. Pour apaiser les «cœurs », le gouvernement a décidé de mettre en place un statut particulier des enseignants qui doit entrer en vigueur à partir de 2015.

Telli K.

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