Togo - La première édition du Séminaire national d’échange d’information sur les métiers du port, rencontre qui vise à trouver les moyens pour améliorer l’adéquation des formations universitaires aux attentes « spécifiques » des métiers du secteur portuaire, a été ouverte ce mercredi à Lomé par le ministre de l’Enseignement Supérieur, et de la Recherche, Octave Nicoué Broohm, en présence de plusieurs autres membres du gouvernement.
Financée par l’ambassade de France, cette rencontre placé sous le thème « les formations universitaires au service du développement économique : cas de du secteur portuaire au Togo », va permettre de jeter les bases d’une « nouvelle ère d’approche de production des compétences utiles pour le développement du Togo ».
« Avec 80% des échanges commerciaux générés, et 75% des recettes fiscales, le Port Autonome de Lomé est l’un des secteurs structurants du développement du Togo, au regard de la variété d’activité », a rappelé le ministre des enseignements supérieurs pour indiquer que le choix du secteur portuaire n’est pas anodin.
Ce dernier reste donc convaincu qu’une « bonne collaboration des professionnels du secteurs portuaire et des universités, est le gage d’une bonne stratégie de croissance de soutien à la croissance économique ».
Le président de l’université de Lomé, le professeur Koffi Ahadji-Nonou, voit quant à lui à travers cette rencontre, une opportunité pour « tisser des relations avec les milieux du travail, pour savoir quelles sont leurs attentes, afin de pouvoir monter les filières de formation qui sont en adéquation avec ces attentes de leur société ».
« La mise en place d’une coopération coordonnée qui prend en compte la situation du marché de l’emploi, et la pédagogie, faciliterait la réalisation de l’adéquation Formation-Emploi », a-t-il souhaité.
Se réjouissant que son entreprise ait été choisie pour la première édition de ce séminaire, le directeur général du port, le contre-amiral Fogan Adégnon a salué cette initiative qui va renforcer les ressources humaines du secteur portuaire, dont les métiers sont « très exigeants ».
Après le secteur portuaire, d’autres domaines seront pris en compte afin de professionnaliser les formations dans les universités du Togo, pour que les jeunes qui en sortent soient prêts à rentrer « immédiatement » en fonction.