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Déclaration de la Fondation Pax Africana sur le Sommet de Yamoussoukro
Publié le jeudi 3 avril 2014  |  aLome.com


© Autre presse
Edem Kodjo, ancien Secrétaire général de l’OUA, ancien premier ministre et aujourd’hui Président de la Fondation « Pax Africana


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"La capitale politique de la Côte d’Ivoire vient d’abriter la 44ème Session ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, session marquée par de notables avancées enregistrées face aux divers défis communautaires tels que la «consolidation de la démocratie, la bonne gouvernance, la paix et la sécurité en Afrique de l’Ouest».

**PAX AFRICANA (Forum Panafricain pour la Paix et le Développement) salue et encourage ces efforts collégiaux qui, à pas feutrés, consolident l’intégration multiforme dans cette partie du continent noir. La Fondation PAX AFRICANA apprécie le murissement de l’engagement pris par les 15 Etats membres de la plus ancienne organisation sous-régionale africaine de rendre effective dès l’an prochain, soit le 1er janvier 2015, l’application du TEC (Tarif extérieur commun) décidé depuis le dernier Sommet de la CEDEAO à Dakar, fin 2013.
L’élargissement de ce TEC (qui s’appliquait uniquement à la zone UEMOA et ses huit pays depuis le 1er janvier 2000) à la CEDEAO est un signe manifeste des efforts des Républiques de cette Communauté visant à traduire dans la réalité la volonté quotidienne réaffirmée par les peuples ouest-africains de jouir pleinement des fruits de l’intégration.

Cette nouvelle disposition douanière va inéluctablement contribuer à «une croissance encore plus vigoureuse, pour conforter l’emploi et permettre la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement», comme l’ont souligné les Présidents de la CEDEAO, dans le Communiqué final ayant sanctionné leurs travaux à Yamoussoukro.
L’épineux Dossier des APE (Accords de partenariat économique) avec l’Union européenne a pu trouver une solution qui ne doit guère léser les intérêts d’aucun Etat membre, en particulier le Nigéria.

PAX AFRICANA apporte, dans la même dynamique, son appui ferme aux Présidents Mahamadou Issoufou du Niger et John Dramani Mahama du Ghana, qui depuis près de douze mois, multiplient démarches et stratégies pour superviser le « processus de convergence monétaire » à eux confié par leurs pairs. Le même soutien va à l’endroit de la « Task-force présidentielle» de la CEDEAO sur le programme de coopération monétaire.
Ces efforts concertés, à n’en point douter, baliseront davantage, à terme, la route pour la réalisation de « l’Union monétaire régionale à l’horizon 2020 ». Un idéal attendu par les peuples ouest-africains depuis plus de deux décennies.

Au regard du lien intrinsèque existant entre la préservation de la paix et le développement, PAX AFRICANA tient en outre à encourager la fermeté affichée par la CEDEAO à l’égard de la situation politique délétère en Guinée-Bissau depuis deux ans, et ce, en prélude aux élections générales de ce mois d’avril dans ce pays. Car un retour à la stabilité durable en Guinée-Bissau serait le signe évident d’une Communauté des 15 ayant résolument tourné la page de sanglants affrontements politico-armés.

C’est aussi au nom de la même nécessité de préservation d’une stabilité et de la paix régionales que PAX AFRICANA épouse la « ferme détermination de la CEDEAO réaffirmée à Yamoussoukro à contribuer à ce que des scrutins importants en 2015 (au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Nigeria, et au Togo) se tiennent dans un environnement paisible et consensuel, en conformité avec les normes régionales ».
PAX AFRICANA salue et encourage le Président Mahama du Ghana qui vient d’être porté à la tête de l’organisation et l’assure de son soutien".


Fait à Lomé, le 03 avril 2014
La Fondation « PAX AFRICANA»

** Portée sur les fonts baptismaux en juillet 2010 à Lomé (Togo) et présidée par Edem KODJO, ancien Secrétaire général de l’OUA (devenue Union Africaine), ancien Premier Ministre du Togo, Membre fondateur de la CEDEAO, « PAX AFRICANA» est une Fondation à but non lucratif à vocation internationale dont l’objectif essentiel est de garantir la paix et le développement en Afrique par la construction de l’Unité du Continent.
Elle fait du panafricanisme la pierre de touche de ses actions. Elle procède à l’analyse des conflits et à leur prévention au moyen de la négociation ou de la médiation. Elle s’est illustrée dans un passé récent dans des pays comme la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, Madagascar, le Mali, etc.
CONTACT : « PAX AFRICANA », Cité de l’Oua, Bp/81530 Lomé-Togo ; tel/ 00 228 22 61 06 15 ; e-mail : pax.africana@yahoo.fr



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