Les meilleurs haltérophiles ont été récompensés ce dimanche, après une compétition à la plage de Lomé, en présence d’un nombreux public, a constaté Savoir News.
Cette compétition qui a regroupé 30 haltérophiles venus de la Côte d’Ivoire, du Nigeria, du Ghana vise selon les organisateurs, à promouvoir le body-building et à faire connaître cette discipline sportive au public.
Cette compétition organisée en partenariat avec la société "Lydia Ludic" a été un coup de maître, vue la hardiesse des amateurs et professionnels, que ce soit dans le power lifting coucher ou le Squat.
Ce sont les poids légers de moins de 90 kilogrammes qui ont ouvert le bal par le power lifting couché qui consistait à soulever les barres de masse (120 kg) en étant couché. De Abotsi Gérald à Akakpo Etsè en passant par Kankoè, les athlètes n’ont éprouvé aucune difficulté à cette séance. Mais c’est Féto Kodjo qui prend la première place dans cette catégorie avec 190 kilogrammes, suivi de Kankoè qui a su porter la barre de 185 kilogrammes.
Au niveau du Squat (porter la barre de poids sur les épaules), Tao Tao s’est montré professionnel en portant sur ses épaules 270 kilogrammes devant Féto Kodjo (260 kg) et Emis Coleman (240 kg).
Dans la catégorie d’exhibition du corps, c’est le ghanéen Adja Mawuko qui s’est fait montré le plus impressionnant en surclassant ses adversaires. Ainsi il occupe la tête de cette catégorie. Il est suivi par l’Ivoirien Hyacinthe Kakou et du Togolais Dimitri Sozoukin.
C’est le responsable de la communication et chargé des affaires sociales à Lydia Ludic, Edourd N’diaye qui a remis les prix constitués d’un trophée, de diplômes de participation et d’enveloppes aux différents lauréats.
"Nous avons organisé ce concours pour promouvoir aussi cette discipline sportive. Cette discipline sportive n’est pas bien connue du public. Certains estiment que ceux qui pratiquent cette discipline sont des voyous. C’est un faux jugement. C’est une discipline sportive comme les autres et quand on la pratique, on est en bonne santé", a expliqué à l’Agence Savoir News Emile Kamassan, le président d’organisation du concours.
"C’est un sport à la fois éprouvant et contraignant qui consiste à soulever des poids lourds - comme vous l’avez vu ce jour - dans le but de donner une forme à une partie de son corps. Le bodybuilder peut travailler uniquement ses biceps et triceps, les épaules ou les dorsaux, ou le squatt… Ainsi on peut voir des hommes à la masse corporelle énorme", a-t-il souligné.
"A travers ce concours, nous comptons créer une fédération togolaise d’haltérophilie, afin que les athlètes Togolais puissent participer aux compétitions sur le plan international", a ajouté Emile Kamassan. Alexandre Kader, le directeur général de Lydia Ludic Togo, s’est de son côté, élicité du bon déroulement de la compétition et a réaffirmé que le soutien de sa société à l’haltérophilie rentre dans le cadre des actions sociales que sa société mène vis-à-vis de certaines structures. "Pour ce concours, nous avons 6 athlètes de notre société et je suis très content de leurs prestations. Nous sommes prêts à accompagner les organisateurs, s’ils veulent professionnaliser la discipline au Togo", a-t-promis.
A Lomé, ce sport a pris un engouement ces dernières années à tel point qu’on assiste à un foisonnement des salles de gymnastique. FIN