Les députés ont adopté jeudi à l’unanimité la loi modifiant le statut des universités publiques du Togo. Le nouveau texte supprime le rectorat et la chancellerie et institue à leur place un Conseil de l’enseignement supérieur, sous la responsabilité ministre de tutelle.
Selon le ministre de l’Enseignement supérieur, Octave Nicoué Broohm, cette réforme vise à mieux adapter la formation en mettant l’accent sur la professionnalisation de l’enseignement, la culture entrepreneuriale, l’innovation par la recherche universitaire au service de la société togolaise. Bref, une adéquation entre l’enseignement et les réalités du marché du travail.
‘Le fonctionnement du rectorat était non seulement coûteux, mais il était aussi dénoncé comme un goulot d’étranglement du système éducatif supérieur avec des conflits de compétences’, explique M. Broohm. Quant à la chancellerie, elle ne cadre plus avec les mutations générées par la reforme de l’Etat, et de l’administration publique, ajoute-t-il.
Le président de l’Assemblée nationale, Dama Dramani, s’est félicité de l’adoption de la réforme qui, espère-t-il, permettra de mettre fin aux dysfonctionnements liés à la gouvernance dans les universités publiques.