Il y a 100 ans, éclatait la 1ère guerre mondiale. En souvenir à ce triste évènement, le mouvement Martin Luther King a organisé une journée de réflexion et d’échanges sur la guerre de 14-18, ce mercredi 3 avril à Lomé. Les conséquences de cette guerre sur les peuples, les leçons à tirer, et les précautions pour éviter au maximum l’usage des armes dans le règlement des conflits, sont entre autres préoccupations, prises en compte par cette journée.
« 100 ans après la première guerre mondiale : qu’a-t-on pu retenir ? Le recours perpétuel aux armes, est-il la solution durable aux crises ? » Ces inquiétudes étaient au cœur d’une journée de réflexion et d’échanges, ce mercredi 2 avril 2014 à Lomé. Initiée par le mouvement Martin Luther King (MMLK), cette activité s’inscrit dans le cadre du centenaire de la 1ère guerre mondiale. Une guerre éclatée en Europe qui a ensuite suscité l’implication de l’Afrique.
Selon le mouvement Martin Luther King, cette première guerre mondiale et toutes les autres qui ont eu lieu, sont le fait des armes. Massacres, génocide, hécatombe et crime contre l’humanité, conséquence de plusieurs millions de morts, « résultat de l’usage des armes ».
Cette journée de réflexion avait pour objectif de revisiter l’histoire de la 1ère guerre mondiale, et d’en tirer des leçons surtout de l’usage abusif des armes, à l’origine des tueries.
« L’humanité sombre sous les actes de violences, des actions de paix doivent être posées pour lui redonner le joie de vie », a affirmé Pasteur Edoh Komi, président du mouvement (MLK). Le mouvement la voix des sans voix appelle à « privilégier la voix de la négociation et de consensus, à respecter les principes démocratique, le dialogue pour réduire considérablement l’utilisation des armes dans le règlement des conflits », a-t-il ajouté.
La Première Guerre mondiale de 1914 à 1918 a été un conflit qui a concerné la plupart des pays de l’époque (Europe, Japon, Etats-Unis, et leurs colonies), et a fait plus de 11 millions de morts et de nombreux dégâts collatéraux. C’est aussi 800 mille soldats africains engagés dans cette guerre, pour qui le mouvement réclame « justice ».
Nos compatriotes « doivent être honorés comme leur compagnons européens », pour avoir combattus à la libération de ces pays en guerre, à cette époque, a exigé le pasteur Komi Edoh, président du mouvement Martin Luther King. Pour lui, une prise de conscience s’impose pour comprendre que l’utilisation des armes détruit plus que ne construit.