La Synergie des travailleurs du Togo (STT) est un regroupement informel de syndicats de fonctionnaires qui réclame depuis l’année derniere l’amélioration des conditions de vie et de travail de ses membres.
Les discussions se poursuivent avec le gouvernement depuis de longs mois. Certaines exigences ont été acceptées, d’autres pas en raison de trop lourdes contraintes sur le budget de l’Etat.
Le gouvernement a indiqué que les négociations pouvaient se poursuivre au sein du Conseil national du dialogue social à la condition que la STT change de statut en devenant une centrale, ce qu’elle n’est pas aujourd’hui, ou que les syndicats affiliés reviennent dans leur structure d’origine.
En clair, les autorités n’ont pas l’intention d’ouvrir un cadre de dialogue parallèle avec la STT qui devra, comme les autres syndicats, discuter au sein du CNDS.
L’une des responsables de la Synergie, Nadou Lawson-Olokounlé, a rejeté la proposition du gouvernement. ‘Tant que les points de la plateforme revendicative déposée en 2013 ne sont pas validés, et que l’on n’obtient pas de résultats concrets, il n’est pas question de changer de statut ; la STT reste telle qu’elle est’, a-t-elle affirmé vendredi prétendant d’exprimer au nom de la base.
Mais dans le même temps, Nadou Lawson-Olokounlé n’a pas nié l’existence de dissensions au sein de la Synergie. Des conflits inhérents à tout regroupement, a-t-elle précisé.
L’intransigeance dont fait preuve la direction de la STT à l’égard des autorités est largement critiquée par de nombreux syndicalistes.
C’est ce qui explique sans doute l’assistance clairsemée lors de l’Assemblée générale qui s’est déroulée vendredi.