En réponse à la demande du gouvernement à la Synergie des Travailleurs du Togo (STT) de procéder à une restructuration du mouvement avant la poursuite des discussions au sein du Conseil National du Dialogue Social (CNDS), la base de la synergie réunie en assemblée générale ce vendredi à Lomé, répond par la négative, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
Elle soutient que « tant que la plateforme n’est pas vidée de son contenu, tant qu’on n’a pas le résultat concret de nos revendications, la STT reste ce qu’elle est et ne compte pas se restructurer ».
« Le gouvernement nous demandait soit de rentrer dans nos centrales, pour que les discussions puissent se poursuivre au CNDS ou de devenir une centrale pour rejoindre le dialogue. Mais il n’entend pas ouvrir un autre cadre de discussion à part celle qui se tient au CNDS », a expliqué Nadou Lawson, coordonnatrice du STT.
D’après l’un des articles constitutifs de la STT, cette association peut « rester grouper autour des revendications de sa plateforme mais ne peut discuter dans aucune autre instance du pays », article qui ne donne pas autorisation à la STT de participer au dialogue de la CNDS, rappellent les responsables.
La coordination ayant sentie une démobilisation au sein de la base, appelle cette dernière à rester solidaire, et à faire fi des divergences, jusqu’à l’obtention de toutes les revendications inscrites dans la plateforme revendicativez déposée sur la table du gouvernement dès ses débuts en 2013.
Depuis un peu plus d’un an qu’elle est créée, la STT a mis en œuvre plusieurs actions qui ont conduit à l’adoption des plusieurs résolutions, visant à améliorer les conditions de vie et de travail des fonctionnaires togolais.