Une délégation de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT), conduite par son président Jonathan Fiawoo, a visité samedi le chantier du 3e quai du port de Lomé. Les travaux sont presque terminés avant une mise en exploitation vers le mois de juin. Guide sur les lieux, Charles Gafan, directeur général de ‘Togo Terminal’.
Le nouveau quai, long de 450 mètres et bénéficiant d’un tirant d’eau de 14 mètres, a été conçu pour accueillir des super conteneurs. La manutention sera assurée grâce à 5 portiques de quai.
Le Groupe français Bolloré a financé le projet pour un montant de 457,3 millions d’euros.
L’ambition de l’opérateur portuaire est de faire du Port autonome de Lomé (PAL), l’un des plus performants en Afrique de l’Ouest pour les navires de grande capacité (6.000 conteneurs embarqués), mais aussi la première plateforme de désenclavement pour les pays de l’Hinterland (Mali, Niger, Burkina Faso). La situation géographique du Togo s’y prête.
L’objectif à court terme est de pouvoir traiter 1 million de conteneurs par an.
Republicoftogo.com : Satisfait de la visite
Jonathan Fiawoo : Concluante, effectivement. Ce 3e quai va faire du port une plateforme ultra-performante à la fois pour le Togo, mais aussi pour les pays de l’Hinterland.
Republicoftogo.com : Quelles seront les avantages de ce nouveau quai pour le secteur privé ?
Jonathan Fiawoo : En tant qu’opérateur économique du Togo, les attentes sont innombrables. C’est une aubaine pour le pays.
C’est du travail pour nos entreprises, c’est du travail pour nos ingénieurs, c’est de la valeur ajoutée que nous avons aujourd’hui.
Raison pour laquelle, nous exhortons le groupe Bolloré à aller de l’avant avec davantage d’investissements dans le pays.
La modernisation du port de Lomé, c’est de la valeur ajoutée qui permettra de dynamiser notre commerce extérieur.