La Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT) ambitionne d’étendre la production à 140.000 hectares. A cet effet, elle a mené une vaste campagne de mobilisation, qui vient de s’achever, auprès des exploitants sur tout le territoire. L’objectif étant de les inciter à produire davantage.
En fin janvier dernier, l’ensemble des acteurs de la filière cotonnière se sont retrouvés à Atakpamé pour essayer de trouver la stratégie à mettre en œuvre pour la relance de la production du coton qui subit déjà d’un fléchissement avec environ 67000 tonnes de coton-graine attendue au titre de la campagne 2013-2014 par rapport à 80000 tonnes en 2012-2013.
Généralement, les difficultés sont liées à l’encadrement, à la pluviométrie, à la main d’œuvre, à la transhumance, à la productivité, au stockage notamment en milieu rural, l’approvisionnement en engrais en temps réel et en quantité suffisante, au transport, etc.
A l’horizon 2022, les acteurs souhaitent porter la production au plan national de 200 000 tonnes de coton-graine avec 95% de qualité premier choix. Un projet qui nécessite alors la remobilisation de toutes les forces.
Le coton est une culture stratégique pour l’économie togolaise. Il représente l’une des principales sources de revenus agricoles du pays et contribue pour 20 à 40% des recettes d’exportation en fonction du niveau de production. Le coton est l’un des produits agricoles qui contribue de manière substantielle au PIB, entre 1% et 4, 3 selon les années. Il s’affirme comme la première culture industrielle du Togo.