Présent dans 9 pays - notamment au Togo, en RD Congo, au Ghana et en Tanzanie - HeidelbergCement est le numéro 3 des cimentiers en Afrique subsaharienne, avec 6,2 millions de tonnes vendues. Jean-Marc Junon pilote le groupe allemand sur le continent, implanté depuis 1967 au sud du Sahara.
La plupart des cimentiers augmentent leurs capacités au sud du Sahara. HeidelbergCement est-il dans la même logique, pour répondre à une demande en forte croissance ?
Nous prévoyons de porter à 11 millions de tonnes notre capacité de production d’ici à 2016, avec des projets au Togo, au Burkina Faso, en RD Congo, au Ghana et en Tanzanie. C’est un bel effort ! Actuellement notre capacité dans la région tourne autour de 7 millions de tonnes en Afrique subsaharienne. Notre usine de Lomé de fabrication de clinker (le mélange de calcaire et de silice pour la concoction du ciment) sera opérationnelle d’ici à la fin de l’année 2014. D’une capacité de 1,5 million de tonnes, elle fournira non seulement le Togo, mais aussi trois autres broyeurs en Afrique de l’Ouest : au Bénin et au Ghana, et au Burkina Faso. Les trois premiers pays recevaient auparavant un clinker venant des usines d’HeidelbergCement en Turquie. Cet approvisionnement africain nous permettra de gagner en efficacité et de baisser nos coûts.... suite de l'article sur Jeune Afrique