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Le secteur privé invité à s’impliquer dans l’agriculture togolaise
Publié le lundi 7 avril 2014  |  AfreePress


© Autre presse par DR
Le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, le colonel Ouro-Koura Agadazi


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Lomé - Le dernier forum national des paysans qui s’est tenu du 27 au 29 mars derniers à Kara (450 km au nord de Lomé) s’est soldé sur l’invitation du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, le colonel Ouro-Koura Agadazi aux paysans pour l’amorce de la 2ème phase de la nouvelle « dynamique » du secteur agricole, a expliqué dimanche le ministre sur LCF.

Imprimée par le chef de l’Etat « lui-même » face aux fluctuations de production au Togo, un pays « naturellement agricole », cette nouvelle dynamique, selon lui, permettra de faire de l’agriculture, un secteur « viable » avec des industries agroalimentaires.

« C’est une vision basée sur un certain nombre de paliers. Le tout premier amorcé de 2008 en 2010, consiste à maîtriser les fluctuations de production qui imposaient au Togo des commandes de production. Une année, on a même commandé du maïs alors que le Togo est un pays naturellement agricole. C’est pour éviter cette situation et cette fluctuation de production. Après cela, on s’est rendu compte que le Togo avait du potentiel. De 32 mille tonnes d’excédents en 2009, on est progressivement monté en échelle pour atteindre les 100 mille tonnes avec une stabilisation des excédents vivriers autour de 100 mille tonnes », a-t-il déclaré.

A en croire le ministre, cette première étape est acquise. « On passe à une deuxième qui consiste à faire appel au secteur privé avec l’implantation des unités d’industries agroalimentaires. On en a déjà une dans le secteur portuaire qui va valoriser le maïs. Nous avons déjà des produits manufacturés qui circulent sur l’ensemble du territoire avec des recherches de marchés dans la sous région et à l’international », a-t-il souligné.
Il faut dire que cette nouvelle « dynamique » chère au gouvernement, a été décidée lorque le constat a été fait que le Togo enregistre des bilans de production « en dents de scie ».

« Une année, on a des excédents, deux après, c’est des déficits, on même frôler le pire en 2005-2006 avec un déficit de production de l’ordre de 43 milliards de francs CFA. C’est partant de ce constat que le chef de l’Etat a voulu imprimer une nouvelle dynamique du secteur agricole », a expliqué le ministre.

Telli K.

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