Une mission de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) vient d’achever une mission au Togo. Le pays est membre de cette organisation depuis 2012 et a ratifié la même année un accord sur l’application de mesures de précaution dans le cadre du traité de non-prolifération des armes nucléaires.
La coopération entre les deux parties concerne le plan intégré d’appui à la sécurité nucléaire (INSSP).
‘Ce plan revêt une importance déterminante car il porte sur les exigences de sureté et de sécurité auxquels tout Etat doit se conformer afin que le recours aux technologies nucléaires, à des fins pacifiques, soit perçu comme ne présentant aucun danger pour les personnes et pour l’environnement’, a expliqué Gilbert Bawara, le ministre de l’Administration territoriale.
Les rayonnements ionisants et les sources de radioactivité sont de plus en plus nombreux, aussi bien dans les industries que dans les structures sanitaires qui font recours à l’imagerie médicale par résonance, aux rayons X, entre autres. Si ces sources ne sont bien utilisées, elles peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé et les écosystèmes.
Le Togo a besoin d’une législation plus proche de celles des pays qui ont une avance sur cette problématique
Le Togo a besoin d’une législation plus proche de celles des pays qui ont une avance sur cette problématique. Le pays doit se doter d’une réglementation qui répond aux standards internationaux.
L’autre chantier auquel le Togo veut s’atteler est le recensement des sources orphelines. Les conditions de stockage des sources radioactives dans certaines structures ne laissent pas de gage à la sécurité et à la sureté.
La délégation de l’AIEA comprenait Heron Helene, chef de la section de gestion de l’information du Département de la sûreté et de la sécurité nucléaires, Zéphirin Ouedraogo, adjoint au directeur de ce Département et Douglas Sweeney, représentant du Global Threats Reduction Initiative (GTRI) du département US à l’Energie.