Sur les 160 pays qu’il classe selon leur indice de performance logistique (IPL), il apparait que les pays africains s’en sortent de mieux en mieux. Certains ont fait des efforts d’acquisition d’outils technologiques pour être compétitifs économiquement.
L’étude réalisée sur la base d’une enquête menée auprès de 1000 professionnels du secteur a évalué dans ces pays, l’efficacité de leurs procédures de contrôle aux frontières, la qualité de leurs infrastructures de commerce et de transport, la compétitivité des prix à l’international, la compétence et qualité des services logistiques, la capacité à assurer le suivi des marchandises et la capacité à assurer les livraisons dans les délais prévus.
L’Afrique du Sud est toujours la première économie du continent, mais dégringole de la 23ème place de 2012 à la 34ème place sur 160. Les causes étant l’inadéquation de son service douanier. L’Egypte qui le secondait en 2012 quitte la 57e pour la 62e place. Par contre, le Burkina Faso, le Kenya ou le Rwanda enregistrent la plus forte progression par rapport à 2012. « Ces pays à faible revenu ont fait de gros efforts pour améliorer leurs infrastructures et réformer leurs services douaniers », explique Jean-François Arvis, spécialiste des transports et fondateur de l’IPL.
Au bas du classement, les six pays africains qui ont l’indice de performance logistique le plus pauvre aux côtés de la Syrie, de l’Afghanistan ou de Cuba sont le Soudan, Djibouti, l’Érythrée, le Congo, la RD Congo et la Somalie. Jean-François Arvis indique que « ce sont généralement des pays dont les performances logistiques sont perturbées par des conflits ».
Le Maroc, la Sierra Leone et l’Ouganda ne figurent pas dans le classement 2014 faute de données disponibles.