Ils sont 25, les représentants des pays membres du New Deal, un programme des pays dits« fragiles », réunis à Lomé depuis lundi, pour évaluer les priorités des différents pays membres du groupe.
Regroupés au sein de la plate-forme de la société civile pour la consolidation de la paix et le renforcement de l’Etat, ces représentants réfléchissent sur l’incapacité des pays fragiles à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et envisagent certains défis à relever dans les années à venir avec l’appui du Programme des Nations Unis pour le Développement (PNUD).
Pour Jean Kissi, membre du dialogue international et du renforcement de la paix entre les Etats, « si certains pays sont en retards dans l’atteinte des objectifs du Millénaire pour le développement, c’est qu’ils ont des objectifs « primaires et prioritaires » à atteindre avant les OMD qui se présentent comme « secondaires ».
« Dans notre recherche des problèmes qui freinent l’avancement de certains pays dans le sens des OMD, nous nous sommes rendus compte qu’ils ont d’autres problèmes qui ne cadrent pas avec ces objectifs. Ces pays-là ont un certain nombre d’objectifs prioritaires et primaires à atteindre et que les OMD ne peuvent être que des objectifs secondaires », a-t-il indiqué.
Jean Kissi a ensuite défini les Etats fragiles comme étant des« Etats en développement qui ont la particularité d’être frappés par des conflits ou une crise politique qui retarde le développement de ce dernier ».
A la fin des travaux, un accord dénommé « accord de Lomé » devant « resserrer » les liens entre les pays membres, est prévu.