Neuf députés sont désormais nécessaires pour constituer un groupe parlementaire. La décision prise lundi par l’Assemblée nationale est de nature à gêner les petites formations politiques qui n’ont pas obtenu un score significatif aux dernières législatives, comme l’UFC et le CAR.
Mais pour Djimon Oré (photo), élu de l’UFC (opposition), l’important n’est pas de disposer d’un groupe, mais de travailler en faveur du mieux être de la population et, singulièrement, des électeurs de la circonscription dans laquelle ont a été élu.
M. Oré ajoute : ‘Nous avons derrière nous des milliers d’électeurs qui n’accepteraient pas qu’on aille s’acoquiner avec tel ou tel parti à l’Assemblée pour rejoindre ou pour constituer un groupe’.
Point de vue partagé par Dodji Apévon du Comité d’action pour le renouveau (CAR, opposition). ‘Ne pas avoir de groupe ne nous dérange pas car nous sommes élus individuellement. C’est pour des commodités d’organisation qu’on cherche à en constituer. Même en étant non inscrits, nous ferons entendre notre voix’, a-t-il déclaré.