Hilaire Dossouvi Logo, l’un des "pionniers" de la lutte démocratique au Togo, décédé le 14 mars dernier au Centre Hospitalier et Universitaire (CHU) Sylvanus Olympio de Lomé d’une crise cardiaque à l’âge de 58 ans, sera inhumé samedi à Gboto-Vodoupé (Yoto), son village natal.
Une veillée de prière et de chants s’est déroulée jeudi à la paroisse St Augustin d’Amoutivé à Lomé. Ce vendredi, une veillée traditionnelle aura lieu à Gboto-Vodoupé.
Samedi, sa famille lui rendra un hommage solennel, avant la messe d’enterrement suivie de l’inhumation au cimetière familial. Plusieurs responsables politiques de l’opposition et du pouvoir sont attendus à Gboto-Vodoupé.
Rappelons que M.Logo faisait partie des jeunes arrêtés en 1990, pour avoir distribué des tracts. Leur procès (ils étaient au total 3) le 5 octobre 1990 a entraîné le plus grand soulèvement populaire qu’a connu le Togo.
Etudiant à l’université du Bénin (actuelle université de Lomé) dans les années 80, il faisait partie des rares téméraires et audacieux qui ont eu le courage d’affronter le régime d’Eyadéma.
Parti en exil au Canada, Hilaire Logo Dossouvi est rentré au bercail, après le décès du général Gnassingbé Eyadéma, en février 2005. Il a ensuite décidé de militer au sein du parti au pouvoir.
Journaliste et chef de projets au service des togolais de la diaspora au ministère des affaires étrangères, M.Logo (chevalier de l’ordre de Mono), était le point focal du parti UNIR (au pouvoir) à Gboto-Vodoupé.