Appel à des élections apaisées en Guinée-Bissau de "Pax Africana"

Politique

Publié le samedi 12 avril 2014 | aLome.com

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Edem E. Kodjo (G) et Jerry John Rawlings (D), père de la démocratie ghanéenne.
Photo utilisée à titre d`illustration.

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Activités des organismes internationaux

"Les Bissau-Guinéens se rendront aux urnes le 13 avril prochain, dans le cadre d’élections générales censées mettre un terme à la transition en cours dans cet Etat ouest-africain, suite au sanglant putsch du 12 avril 2012.
**PAX AFRICANA (Forum Panafricain pour la Paix et le Développement) convie les 13 candidats en lice pour la présidentielle et les 15 formations en course pour les élections parlementaires à ne privilégier que l’intérêt supérieur de leur pays dans le cadre de ces scrutins. Un état d’esprit et un sacrifice personnel qui commandent que tous les acteurs de cet important processus électoral se fassent violence pour observer toutes les règles afférentes à une organisation crédible et transparente de ces joutes électorales.
Le 13 avril 2014, comme l’a souligné le Président de transition, Serifo Nhamadjo, doit être l’occasion d’«une fête de la démocratie».

C’est le lieu pour PAX AFRICANA de saluer le calme apparent qui prévaut actuellement en Guinée-Bissau en cette période pré-électorale. La Fondation salue au passage la parole honorée par le Président Serifo Nhamadjo, de ne pas se présenter à la présidentielle du 13 avril, en dépit des diverses pressions qui l’y poussaient.

Après la CEDEAO qui vient de réaffirmer (lors du Sommet de Yamoussoukro des 3 & 4 avril derniers) son plein soutien au processus électoral en cours en Guinée-Bissau tout en brandissant des sanctions à l’encontre de tout potentiel fauteur de trouble, PAX AFRICANA convie toute la communauté lusophone mondiale dont est membre la Guinée-Bissau à tout mettre en œuvre pour accompagner Bissau dans cette étape décisive vers le retour à la légalité constitutionnelle.

Restée ces deux dernières décennies à la merci de fréquents et sanglants putschs, la Guinée-Bissau doit durablement tourner le dos, à partir du 13 avril, la page de l’instabilité socio-politique chronique qui ruine tous ses objectifs de développement. Une Guinée-Bissau réconciliée avec elle-même sur tous les plans sera surtout le meilleur canal pour cet Etat d’extirper de son sol les antennes ou ramifications du narco-trafic qui constitue non seulement une menace permanente pour les Bissau-Guinéens, mais aussi pour toute l’Afrique occidentale.

Fait à Lomé, le 11 avril 2014
La Fondation « PAX AFRICANA»

** Portée sur les fonts baptismaux en juillet 2010 à Lomé (Togo) et présidée par Edem KODJO, ancien Secrétaire général de l’OUA (devenue Union Africaine), ancien Premier Ministre du Togo, Membre fondateur de la CEDEAO, « PAX AFRICANA» est une Fondation à but non lucratif à vocation internationale dont l’objectif essentiel est de garantir la paix et le développement en Afrique par la construction de l’Unité du Continent.
Elle fait du panafricanisme la pierre de touche de ses actions. Elle procède à l’analyse des conflits et à leur prévention au moyen de la négociation ou de la médiation. Elle s’est illustrée dans un passé récent dans des pays comme la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, Madagascar, le Mali, etc.

CONTACT : « PAX AFRICANA », Cité de l’Oua, Bp/81530 Lomé-Togo ; tel/ 00 228 22 61 06 15 ; e-mail : pax.africana@yahoo.fr"

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