Le ministre de la Planification, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Djossou Sémondji a ouvert mercredi à Lomé une rencontre de réflexion devant conduire à l’élaboration d’une politique nationale de migration en développement, histoire de faire de ce domaine un pôle de développement.
« Document viable » qui permettra au Togo de faire face aux problèmes liés à la migration de ses citoyens, la politique nationale de la migration, selon le ministre à plusieurs rôles à jouer.
Ces réflexions seront conduites par le programme Migration UE Expertise (MIEUX) dont les experts ont été sollicités depuis deux ans par le Togo. « Nous allons réfléchir sur les grands principes de politique de migration en développement, mettre en évidence les grands principes communs entre les différentes institutions togolaises et les autres acteurs sur la scène togolaise en ce qui concerne les questions de migration et de développement », a indiqué Julien Frey, chef du programme MIEUX.
L’objectif, à terme, de cette rencontre est de définir les grands objectifs communs et surtout la structure d’un groupe de travail qui pourra inclure aussi bien les différents ministères et organisations internationales et de la société civile.
Ce groupe se chargera de réfléchir sur les stratégies de mobilisation de la diaspora, sur la gestion des transferts financiers des migrants et sur tout ce qui concerne l’atténuation des conséquences négatives des migrations sur la société togolaise comme la fuite des cerveaux.
Les transferts financiers des migrants togolais représentent 9,7 % du produit intérieur brut (PIB) togolais et deux à quatre fois l’investissement direct au Togo.
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