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Troubles dans l’Est Mono : Quatre jeunes de Kamina arrêtés pour une destination inconnue suite à une protestation de la population
Publié le lundi 14 avril 2014  |  Plume libre


© Autre presse par DR
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Quatre jeunes sont arrêtés dans la préfecture de l’Est Mono dans la région des Plateaux au Togo suite à une protestation de la population de Kamina contre ce que les habitants appellent «une politisation à outrance de la réception des travaux de couverture des toits du Collège d’Enseignement Général (CEG) » de Kamina.


La localité Kamina de l’Est Mono avait été le théâtre des troubles le dimanche 13 avril 2014 suite à une mésentente entre la population et certaines Autorités et des membres du parti UNIR en l’occurrence le Préfet de l’Ogou ALAGBE Kokou Bayidje. Ce dernier aurait tenu des propos qui auraient révolté la population alors qu’il accompagnait à l’improviste le Préfet de l’Est Mono il y a de cela quelques jours. Selon des habitants contactés sur place, tout serait parti de l’annonce faite aux habitants de Kamina de la décision du Chef de l’Etat de mettre à la disposition de la population la somme de cinq millions de francs cfa pour réparer les toits du CEG du milieu.


Le vent avait décoiffé les bâtiments du CEG de Kamina. A la fin des travaux certaines autorités et des acteurs politiques d’UNIR avaient programmé faire la cérémonie de réception des travaux de réhabilitation du CEG de Kamina. La population aurait fait blocage surtout au Préfet de l’Ogou ALAGBE et ses hommes suivant les informations. Des mesures dissuasives de sécurité auraient été prises pour permettre la tenue de la cérémonie.

Des habitants ont signalé la présence de plusieurs agents des Forces de Sécurité notamment des policiers et gendarmes d’Igboludja, d’Elavagnon, de Moretan et d’Atakpamé. Il y aurait eu des pluies de gaz lacrymogènes et des arrestations des jeunes amenés hors de Kamina pour une destination pour le moment inconnue. A l’heure où nous écrivions cet article le village a encore la fumée et l’odeur des gaz lacrymogènes et les jeunes affirment ne pas connaitre la destination des quatre jeunes qui sont arrêtés.

Nadège Laverte /Jean Laporte Plume Libre

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