Il n’est ni ministre, ni député, ni hommes d’affaires, mais il a un répertoire garni de connaissances haut placées. Juste un promoteur culturel qui habite à Adjidogomé, le nommé Kossi a le vent en poupe avec son capital social et nargue les honnêtes citoyens. Il a contracté une dette vis-à-vis de deux citoyens, mais refuse de les rembourser, parce qu’il compte sur ses connaissances.
L’affaire remonte depuis mars 2012. Le nommé Kossi a signé un engagement avec deux de ses clients, pas les moindre. Dans cet engagement, il est écris noire sur blanc que le contrat signé en mars et en octobre (2012) doit prendre fin en 2013. Mais, au grand étonnement des clients de l’escroc, rien n‘est fait pour manifester sa bonne foi, satisfaire ses clients. ""Quand il dit aujourd’hui, il dira ensuite demain et vice versa"", déclare une victime.
Après des enquêtes, les clients de Kossi se sont rendus compte que leur interlocuteur est un escroc. Au cours de cette période, mars 2012- décembre 2013, il a acheté deux nouveaux véhicules plus une moto de couleur noire, dont nous taisons pour le moment les immatriculations.
Devant le fait accompli, l'une des victimes a porté l’affaire devant une gendarmerie à Lomé. L’escroc a été vite informé par son réseau. Le réseau est passé par un huissier pour débloquer l’affaire. En plus de cela, un ancien ministre a appelé directement la gendarmerie pour plaider en faveur de l’escroc.
Prévue pour 9 heures, la convocation à la gendarmerie, l’escroc s’y rendait vers 11 heures avec un soit disant huissier. « Notre client va payer les 1.7.00.000 f par tranche. Présentement, il a un chèque de 200.000 mille franc, fin février, il va payer 300.000, fin mars 600.000 et fin avril 600.000 f cfa ». C’est de se foutre de la gueule des gens avec un chèque de 200.000 f c fa, qui ne rime en rien avec le montant à payer. Passons !
Finalement, l’escroc a réussi à payer 500.000 f. Fin février, le sieur Kossi n’a pas honoré son engagement. Il a été convoqué derechef à la gendarmerie en début février, il refusa de répondre devant la gendarmerie.
Depuis fin février il est en cavale. Selon les informations de source sûre, il a déménagé de son ancienne maison.
Actuellement, l’affaire est portée devant les tribunaux et les deux parties seront reçues vers fin avril.
Vivement que la justice togolaise va dire le droit. Pour l’une des victimes : ''Je fais confiance à la justice togolaise, je ne connais aucun ministre ni grand homme, mais je suis confiant".
La population togolaise sera mieux informée de ce réseau qui s’est logé à Adidogomé et qui trouble la quiétude des honnêtes citoyens.
Dans le prochain article, le nom complet de l’escroc, les noms de certains membres du réseau, l’ambassade qu’il utilise pour soutirer les sous chez ses victimes seront également cités.