Le ministre togolais de l’Economie et des Finances, Adji Otéth Ayassor et son collègue de la Planification, Mawussi Djossou Semodji, ont rencontré dimanche à Washington le vice-président de la Société financière internationale (SFI-Groupe Banque mondiale), Jean-Philippe Prosper.
La SFI est déjà très présente au Togo au travers d'investissements substantiels : centrale thermique de ContourGlobal, terminal de transbordement de conteneurs en cours de construction au port de Lomé, nouvelle cimenterie construite par Heidelberg Cement.
Au Total, la SFI finance 15 projets pour une enveloppe d'environ 350 millions de dollars.
Mais Jean-Philippe Prosper et Saran Kebet-Koulibaly, directrice pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, sont décidés à faire plus à condition qu’on leur soumette des projets qui tiennent la route.
En particulier dans les télécommunications, la micro-finance, l’hôtellerie, les transports publics, les logements sociaux et universitaires.
La SFI privilégie les PPP (partenariats public-privé), à l’instar de ce qui a été réalisé avec ContourGlobal.
M. Prosper a confirmé que l’institution était prête à des discussions en profondeur avec les autorités sur des projets porteurs permettant d’assurer le développement du pays. Il a en particulier souligné la nécessité pour le Togo de se doter de réseaux de télécommunications modernes permettant au grand public un accès au téléphone portable, à Internet et aux services mobile comme la banque en ligne.
Adji Otéth Ayassor a souhaité que la SFI dispose d’un point focal permanent au Togo afin d’assurer un suivi de la coopération. Saran Kebet-Koulibaly n’y est pas hostile, mais la décision sera prise après une évaluation globale. D’ici là une personne relais du Groupe de la Banque mondiale assurera le suivi depuis le Ghana où la SFI dispose d’un bureau.