Le Ton de la Jeunesse Patriotique (TJP), a émis vendredi 11 avril 2014, le désir de voir toute la classe politique togolaise autour de la commémoration du 54è anniversaire de l’indépendance du Togo.
C’était au cours du lancement du concept « 2014 : Année du patriotisme » ayant pour objectif selon les responsables, d’inciter l’éveil de la conscience chez les Togolais afin qu’ils arrivent à privilégier l’amour de la patrie pour la construction du Togo, une exigence incontestable de l’heure, une priorité pour tous.
Ceci à travers une panoplie d’actions énumérées lors d’une rencontre avec la presse, en présence des représentants des partis politiques, des organisations de la société civile, de défense des droits de l’Homme, de la Police et de la Gendarmerie, etc.
A en croire Yao Eklo Nukunu, le président du TJP, cette célébration dans la communion, constitue le point de départ de la culture d’un patriotisme actif et positif.
Pour ce dernier, la construction de toute nation a besoin d’une paix durable qui dépend de ses fils à qui incombe la responsabilité de lui assurer un développement harmonieux. Les citoyens doivent garantir cette paix par le témoignage d’un amour sincère et indéfectible.
Par ailleurs, le TJP attend des politiques, un sursaut patriotique, beaucoup d’humilité avec l’engagement d’œuvrer pour que notre pays et sa population ne connaissent plus des lendemains électoraux violents et désastreux.
« Le vote des citoyens ne doit plus leur constituer une source de malheur », estime le président de ce mouvement associatif citoyen et apolitique, qui fait cette précision : « Notre chère patrie a besoin dune évolution que les polémiques et politiques politiciennes ne peuvent lui garantir ».
A cet effet, le Ton fait appel aux formations politiques à inscrire dans leur agenda, la promotion de la réconciliation, de l’unité nationale, de l’acceptation et le respect de l’autre, du pardon. Lesquels constituent, souligne M. Nukunu, les vertus qui créent les conditions favorables à l’évolution pacifique de toute nation.
« Les politiques doivent avoir une pensée riche envers cette catégorie de nos compatriotes présents au pays ainsi que ceux de la diaspora, dont les cœurs restent meurtris par le mépris, la haine, l’intolérance pour ne citer que ces ressentiments négatifs, en les invitant à donner une chance à la réconciliation », indique enfin le président du TJP.