Economie : Des journalistes mieux outillés ce lundi, avant le lancement du processus d’élaboration de la vision Togo 2030

Économie

Publié le mardi 15 avril 2014 | Savoir News

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Kako Nubukpo, ex -directeur exécutif du Centre Autonome d’Etudes et de Renforcement des Capacités pour le Développement au Togo (CADEREDT).

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Des journalistes ont été mieux outillés ce lundi sur le processus d’élaboration de la "Vision Togo 2030 » qui sera officiellement lancé mardi à Lomé. La rencontre a été animée par le ministre auprès de la présidence de la république chargé de la prospective et de l’évaluation des politiques publiques, Professeur Kako Nubukpo.

Selon lui, le processus d’élaboration de la « Vision Togo 2030" est une étude prospective qui voudrait répondre à quatre questions : Que va-t-il advenir du Togo à l’horizon 2030 ? Quels sont les futurs désirables pour le Togo ? Que pouvons-nous faire ? Et, comment devrons-nous procéder pour atteindre ces futurs désirables pour le Togo ?.

Il s’agit en fait d’amener les décideurs togolais à sortir de l’improvisation pour planifier, élaborer une vision à long terme pour le Togo qui soit la plus précise et la plus claire possible.

"A mon avis, on improvise beaucoup trop. Avoir une réflexion prospective sur ce que nous voulons et, comment nous pouvons nous organiser pour atteindre cet objectif : c’est sa l’enjeu principal de cet exercice (….), Qu’on change de perspective. Que les togolais nous disent d’abord ce qu’ils veulent (…)", a souligné Kako Nubukpo.

A terme, cet exercice d’endogenéisation auquel seront conviés les partis politiques, les regroupements syndicaux et toutes les catégories socioprofessionnels, va permettre de construire différents scénarios alternatifs possibles pour le Togo d’ici 15 ans dans tous les domaines (économie, politiques, social etc.), a-t-il précisé.

Quatre critères seront pris en compte dans l’élaboration de ces scénarios :
Les invariants (les éléments qui ne vont pas bouger durant tout le processus. Par exemple la géographie)

Les tendances lourdes (les éléments qui peuvent bouger, mais dans un sens tel que vous ne pouvez pas les changer à court terme. Par exemple la démographie)

Les signaux faibles (ce sont des événements qui se produisent mais qui n’ont pas un rythme ou une acuité suffisamment importante pour qu’on en tienne d’ors et déjà compte par exemple le chômage des jeunes)

Et les éléments de ruptures.

Précisons que ce séminaire qui va lancer officiellement le processus d’élaboration de la Vision Togo 2030, sera présidé par le Premier ministre togolais Kwesi Séléagodji Ahoomey-Zunu.

Sosthène HOUMEY-HAKEH (Stagiaire)

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