Plus de cent vingt journalistes venus de toutes les régions du Togo sont en atelier de formation depuis ce lundi, 14 avril 2014, sur le Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI) à Lomé. Cette rencontre nationale doit permettre aux journalistes d’être mieux informés sur ce fonds, ces mécanismes et ses produits.
Plus de 120 journalistes venus de tout le Togo assistent à cet atelier de formation de deux jours qui porte sur le Fonds National de la Finance Inclusive. « Nous avons souhaité, depuis le lancement officiel, que les médias soient des partenaires essentiel pour le fonds », dira à la Presse, Prosper Houenou, Directeur General par intrérim du FNFI. Pour lui, cet atelier ne fait que traduire la volonté des responsables du fonds, à réaliser ses objectifs, avec l’appui de la Presse dans son ensemble.
Le Fonds National de la Finance Inclusive vise à faciliter un accès raisonnable des populations au service de financement de base. Le but étant de lutter contre la paupérisation au Togo. Mais, pour atteindre l’objectif assigné à ce fonds, les populations doivent disposer des vraies informations sur ce dernier et sur ces mécanises. C’est là qu’interviennent les médias dont le rôle va être plus que déterminant dans la réussite de cette mission.
Le ministère du Développement à la Base, de l’Artisanat et de l’Emploi des Jeunes qui est en charge de l’Exécution de ce fonds, en organisant cette rencontre avec les médias, veut non seulement leur donner les outils nécessaires pour mieux comprendre le fonds et mieux en parler, mais aussi établir un pont entre les responsables du fonds et les médias. Une sorte de partenariat au profit des bénéficiaires du fonds dans les coins les plus reculés du pays et qui ne pourront être atteints que grâce aux médias. C’est pour quoi la ministre Sidemeho Tomegah-Dogbe a invité les participants à l’atelier à lui accorder le maximum de leur attention, afin d’en tirer plein profit.
Lancé le 25 janvier dernier à Kara, le FNFI mettra très bientôt son premier produit à la disposition des populations. Il s’agit de l’accès des pauvres au service financier. Le Fonds National de la Finance Inclusive devra toucher, d’ici 2030, plus de 5 millions de togolais et leur permettre, par l’accès au financement, d’améliorer leur niveau de vie.
