Les charges à l’essieu sont identifiées en Afrique comme étant à l’origine de la dégradation des routes en Afrique en général et dans les pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) en particulier.
Un seul essieu de 12 tonnes par exemple provoque la déformation d’un million de véhicules de poids léger, a fait constater lundi le groupe Afrique pesage, une structure créée pour répondre aux besoins de l’Afrique en matière de qualité de contrôle de la surcharge routière et de la surcharge par essieux.
En guise de solution, cette société propose un système de contrôle de charge à l’essieu présenté ce même jour au public togolais lors d’une rencontre d’information, de formation et de sensibilisation des acteurs routiers sur cette question.
‘’C’est un système préventif, répressif et dissuasif de la surcharge routière, donnant lieu à la perception de taxes sur le kilo de surcharge, sous la forme d’un contrat de concession ou d’affermage ‘’, rassurent les responsables d’Afrique pesage.
La mise en place de ce nouveau dispositif de contrôle des surcharges, répond aux exigences de la directive n° 14 de l’UEMOA relative à l’harmonisation des normes et des procédures de contrôle de gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans les Etats membres de cette Union.
Les surcharges impactent négativement sur la qualité des routes. Elles sont notamment responsables d’innombrables situations accidentelles qui occasionnent des pertes importantes en vies humaines.