Lutte contre les violences faites aux femmes et santé maternelle : Le GF2D mobilise divers acteurs à Kpalimé pour un échange de "bonnes pratiques", initiative soutenue par ONU Femmes
Une trentaine d’acteurs œuvrant dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes et des spécialistes de la santé maternelle et infantile sont en conclave de deux jours à Kpalimé (environ 120 km de Lomé) pour échanger leurs meilleures pratiques, a constaté l’Agence Savoir News.
Organisée par le Groupe de Réflexion et d’Action Femmes, Démocratie et Développement (GF2D), la rencontre mobilise notamment des femmes parajuristes issues des plateformes de dialogue communautaire, des représentants d’associations de la société civile et des agents de santé communautaire des régions des Savanes, Kara, Centrale et des Plateaux.
Cette rencontre constitue la deuxième étape d’une série d’assises régionales ouvertes la semaine dernière à Lomé dans le cadre du "Projet d’appui à la réduction de la mortalité maternelle et infantile et la santé maternelle en Afrique et en Haïti", projet soutenu par ONU-Femmes à travers l’initiative MUSKOKA.
Le préfet de Kloto, Paul Nunyava a présidé la cérémonie d’ouverture des assises à Kpalimé en présence de Phanie Wilson, membre du Conseil d’administration du GF2D, représentant la Secrétaire Générale de l’ONG. La coordinatrice de l’organisation Épiphanie Houmey Eklu-Koevanu était également présente.
Au cours des travaux, une présentation a été faite par le cabinet d’études CERA portant le rapport d’études sur les indicateurs de violences faites aux femmes et la santé maternelle dans 17 districts sanitaires à travers le Togo. Des échanges fructueux ont suivi au cours desquels les représentants des plateformes de dialogue communautaires ont fait le point sur leurs expériences dans leurs régions de provenance respectives et partagé leurs bonnes pratiques. Nombre de participantes interrogées au premier jour de la rencontre n’ont pas caché leurs attentes.
"Au terme de cette rencontre, j’espère posséder les informations nécessaires pour mieux faire mon travail d’éveil des consciences sur le terrain", affirme Akounaloo Atam, parajuriste venue de Kara.
Quant à Adjissetou Bassongou, elle espère s’inspirer des expériences des autres plateformes de dialogue communautaires pour améliorer son approche en matière de lutte contre les violences faites aux femmes en vue de préserver la santé maternelle une fois de retour chez elle dans l’Oti.
Mis en œuvre au Togo depuis 2012, le Projet d’appui à la réduction de la mortalité maternelle et infantile en Afrique et en Haïti a permis au GF2D d’installer des plateformes de dialogue communautaires dans 18 districts sanitaires destinées à favoriser des échanges au niveau communautaire en matière de violences basées sur le genre et la santé maternelle. Le projet est appuyé par le ministère français des affaires étrangères à travers l’initiative MUSKOKA piloté par ONU Femmes. D’autres agences du Système des Nations Unies à savoir l’OMS, l’UNFPA et l’UNICEF sont impliquées dans ce projet. FIN
