Togo - Qu’est-ce qui justifie la non tenue jusqu’à présent des grandes assises de l’éducation recommandées par le président de la République, Faure Gnassingbé le 26 avril 2013 ? Le ministre des Enseignements Primaire et Secondaire, Florent Maganawé affirme que ces rencontres requièrent qu’une analyse « plus approfondie » soit faite de la réforme de 1975, si le Togo veut s’inscrire dans une nouvelle vision de l’éducation.
«Il faut une bonne préparation pour que ces assises n’accouchent pas d’une souris. Les premières conclusions du comité préparatoire des assises nationales, une analyse plus approfondie de la réforme de 1975, au plan sectoriel de l’éducation adossé à un modèle de simulation macro-économique, un plan triennal budgétisé et un cadre de dépense à moyen terme sont nécessaires », a souligné le ministre.
Le ministre ajoute également que les résultats de « toutes les activités » actuelles, notamment les projets et programmes négociés par le gouvernement, le statut de l’éducation, les recommandations du conseil présidentiel et la mise en place d’un cadre permanent de concertation doivent alimenter les débats.
« Pour que l’école ne soit plus une fabrique de chômeurs », pense M. Maganawé, il faut une nouvelle vision qui prend en compte aussi bien le système éducatif dans son ensemble, « du préscolaire jusqu’à l’université » que son adéquation avec le monde de l’emploi.
Pour ce faire, des comités techniques seront mis en place pour appuyer le comité de préparation de ces assises.
