Dans le cadre de la journée mondiale de la liberté de presse célébrée chaque 03 Mai, le Syndicat national des journalistes indépendants du Togo (SYNJIT) a initié une conférence débat ce 17 Avril 2014. Axée sur le thème : « Promouvoir l’indépendance et la viabilité des entreprises de presse par la création de meilleures conditions de travail et de vie aux journalistes », cette conférence débat qui s’est tenue au CESAL à Lomé a connu la participation des journalistes, des organisations de défense des droits de journalistes comme le Réseau africain des journalistes sur la sécurité humaine et la paix (RAJOSEP), et des défenseurs des droits de l’homme.
Cette conférence débat, selon les responsables du SYNJIT, vise à renforcer la durabilité, l’intégrité, la liberté et l’indépendance du journaliste par l’amélioration des conditions de travail et de vie des journalistes grâce à leurs actions.
Le SYNJIT n’entend pas rester en marge de la commémoration de la 21e édition de la journée mondiale de la liberté de presse. C’est pourquoi il a initié la pour la circonstance la conférence débat d’aujourd’hui et une matinée de sensibilisation à travers des activités sportives prévues pour le 03 Mai 2014, jour d’incidence de cette célébration.
Lors de la cérémonie d’ouverture de cette conférence de ce matin, Alphonse Ken LOGO, Secrétaire Général Adjoint du SYNJIT, dans son mot de bienvenue, a brossé les maux qui minent la corporation et invité les participants à réfléchir sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour sortir les journalistes togolais de la précarité.
Cette activité du SYNJIT qui a été rendue possible grâce au soutien du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), Bureau Togo. C’est ainsi que la Représentante du HCDH s’est faite représenter à cette conférence par le Chargé des droits de l’Homme, Monsieur Pie NTAKARUMANA.
Celui-ci dans son allocution, a justifié l’accompagnement des journalistes par son institution en ces termes : « Pour le HCDH, les médias constituent un important outil de promotion des droits de l’homme notamment les droits civils et politiques, ainsi que les droits économiques, sociaux et culturels ». Les défis auxquels sont confrontés les médias togolais interpellent cette institution onusienne. Raison pour laquelle, Monsieur NTAKARUMANA a déclaré qu’il fasse une « approche inclusive et holistique ».
Il a également convié les participants à saisir l’opportunité qu’offrent les prochains états généraux de la presse pour « dresser un état des lieux des difficultés qui entravent le travail des médias, de chercher de façon consensuelle les mesures permettant de renforcer l’exercice de la liberté de presse, d’opinion plurielle et d’expression, et par ce biais garantir l’indépendance des médias ».
Le Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et de la formation civique a été représenté à cette conférence par le Directeur de Cabinet, Jean-Luc Koffi GOMEZ. Dans son discours, il salué cette initiative du SYNJIT qui constitue en une sorte d’autocritique des journalistes pour faire émerger « une presse de qualité qui pourra contribuer durablement à la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit ».
Monsieur GOMEZ a par ailleurs encouragé les participants à faire un débat à fond, sans tabou, ni dogme, pour identifier les réels problèmes et proposer des approches de solutions pragmatiques.
Notons que quatre communications sont au menu de cette conférence débat.