Face au juge de la Cour d’appel, ce jeudi, l’ex-commandant, et président de l’ASVITTO (L’Association des victimes de la torture au Togo), Olivier Poko Amah, a vu une nouvelle fois sa demande de mise en liberté provisoire rejetée. On se rappelle que déjà en juillet, cette demande déposée par les avocats de Olivier Amah, a été rejetée. Ce qui n’a pas découragé ces derniers qui ont aussitôt fait appel de la décision. C’est donc cet appel qui vient de subir le même sort.
Cette situation d’après certains membres de son association relève purement et simplement de l’arbitraire. « C’est toujours de l’arbitraire, nous avons dénoncé dès le début que notre président a été arrêté arbitrairement et l’autorité continue de le maintenir arbitrairement en détention », c’est ce qu’a déclaré le Secrétaire général de l’ASVITTO, Atcholi Kao, à la suite de ce nouveau rejet. Et face à ce nouveau refus, il dit projeter « une grande manifestation dans les jours à venir, si on continuait par détenir arbitrairement » leur président.
Et à la question de savoir si ce sont de telles manifestations qui permettront d’obtenir cette liberté provisoire, M. Kao dit être convaincu que « seule la mobilisation populaire, seuls les Togolais pourront faire pression afin que notre président soit libéré », ceci, parce qu’il considère qu’ils ont en face « des gens qui ne laissent pas dire le droit ».
Pour rappel, l’ex-commandant Olivier Amah a été arrêté le 27 mai 2013, envoyé dans un premier temps à la prison de Mango avant d’être ramené à Atakpamé, pour avoir, selon les autorités, incité l’armée à la révolte, dans une intervention chez nos confrères de Légende fm.