Avec au menu la mise en place progressive en cours de l’Université panafricaine (UPA) présentée comme un moule de référence des futures compétences du continent, l’Union africaine (UA) a entamé lundi à Yaoundé par une concertation avec les partenaires au développement, une série de réunions sur l’évaluation des programmes d’éducation en Afrique.
En collaboration avec le gouvernement camerounais, ces assises ont lieu en marge de la 6e session ordinaire des la Conférence des ministres africains de l’éducation prévue vendredi à Yaoundé.
Elles concourent à une réflexion en vue de doter l’Afrique de systèmes éducatifs efficaces à la hauteur des enjeux de son décollage socioéconomique, de l’avis des responsables de la Commission de l’UA.
"La Commission de l’Union africaine réunit les ministres africains de l’éducation une fois tous les deux ans afin d’évaluer les progrès accomplis dans la mise en oeuvre des programmes d’éducation en rapport avec les objectifs fixés pour l’avenir de nos pays", a indiqué à Xinhua Beatrice Khamati Njenga, directeur du département de l’éducation à la Commission de l’UA.
La concertation des partenaires au développement organisée lundi, a-t-elle expliqué, vise la coordination des actions menées avec ces bailleurs de fonds afin de garantir une plus grande mobilisation et une utilisation efficiente des financements requis pour un accès généralisé de l’éducation aux populations africaines au sein desquelles l’analphabétisme continue de préoccuper.
Le principal dossier débattu lors de cette rencontre concerne la mise en place engagée de l’Université panafricaine, un projet réparti en cinq pôles d’excellence à raison d’un pour chacune des communautés économiques régionales du continent, et conçu pour la formation des futurs cadres africains dans les domaines de la science et de la technologie modernes.
Après la société civile depuis la récente session de la Conférence des ministres africains de l’éducation tenue en 2012 à Abuja au Nigeria, l’UA entend maintenant associer le secteur privé africain à ses efforts de développement d’une éducation de qualité et répondant aux défis de l’emploi qui interpellent ce continent à la traîne de l’évolution scientifique, technologique et économique mondiale.
