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Pour freiner les accidents de la route : encore sept mesures aux récentes dispositions
Publié le mardi 22 avril 2014  |  L’Union


© Autre presse par DR
Le Colonel Yark Damehame, ministre de la sécurité et de la protection civile.


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Sept nouvelles mesures viennent s’ajouter aux nouvelles adoptés en conseil des ministres récemment et en cours dans le cadre du contrôle routier au Togo.

Parmi les nouvelles mesures, figure l’interdiction formelle pour les bus de transport interurbain de plus de 12 places et les camions remorques ou semi-remorques de marchandises de circuler entre 18 heures 30 et 5 heures.

Il est formellement interdit à tout véhicule en transit de transporter des passagers ; les véhicules manifestement vétustes seront retirés de la circulation et tout véhicule ou camion, en panne n’est plus autorisé à stationner sur la chaussée durant plus de six (06 heures) ;

les propriétaires de véhicules ou camions en circulation devront prendre toutes les dispositions pour équiper leurs véhicules en dispositif d’éclairage non éblouissant d’une part et de feux de gabarit d’autre part ; le contrôle routier « diurne et nocturne » à partir du mardi 22 avril sur toute l’étendue du territoire.

Voilà entre autres, les nouvelles mesures sur lesquelles le gouvernement togolais ne veut plus transiger.

Cette sortie des autorités fait suite à des accidents répétitifs sur les routes occasionnant des morts d’hommes.

Au cours d’une rencontre avec la presse, les ministres de la Sécurité et de la Protection Civile, le colonel Yark Damehame et des travaux Publics et des Transports, Ninsao Gnofam ont déclaré que la cause principale de ces accidents est le facteur humain.

"D’après les statistiques, 3110 morts sont enregistrés entre 2009 et le 14 avril 2014. Comment peut-on justifier ces morts sur nos routes qui constituent l’un des réseaux routiers cités en exemple dans la sous-région. Nous l’avions dit ce matin aux transporteurs et aux conducteurs routiers, la cause principale reste le facteur humain", a déploré M. Gnofam.

Au premier trimestre de l’année en cours, les services de police et de gendarmerie ont déjà dénombré 1451 accidents dans lesquels 224 personnes ont perdu la vie.

Selon Yark Damehane, "les mesures prises seront exécutées par des personnels de la police, de la gendarmerie et du ministère chargé des transports. Ceux-ci seront clairement identifiables par des numéros matricules qui leur seront affectés à cet effet", a ajouté le colonel Yark.

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