Togo - Depuis quelques semaines, une affaire de disparition d’armes au Camp Général Gnassingbé Eyadema (Camp RIT) et à la compagnie du Régiment Commando de la Garde Présidentielle (RCGP) communément appelé « béret vert » à Pya agite les Forces armées togolaises (FAT). Certains militaires auraient été appréhendés ; mais depuis, leurs familles n’ont aucune nouvelle d’eux.
De sources miliaires, les pertes d’armes se seraient produites au Camp Général Gnassingbé Eyadema (camp RIT) et à la compagnie du RCGP à Pya, le village d’origine du chef de l’Etat. Il s’agit d’importantes quantités de mitrailleuses 12/7 et 14/5. « Ces fusils sont très sophistiqués et leur disparition inquiète toute le monde », affirme une source. Selon l’encyclopédie en ligne Wikipédia, « la mitrailleuse peut être utilisée pour engager une grande variété de cibles sur le champ de bataille. Elle peut détruire des véhicules non blindés, pénétrer des véhicules légèrement blindés et endommager des équipements accessoires externes de blindés tels que des réservoirs. Une balle de calibre 12,7 antiblindage peut pénétrer un blindage de 25 mm ». D’après toujours Wikipédia, « la 14/5 est une cartouche de mitrailleuse lourde et de fusil anti matériel utilisée par l’Union soviétique, le Pacte de Varsovie, la Russie moderne, et d’autres pays. Elle a été développée à l’origine pour les fusils antichars PTRS-41 et PTRD, mais a été plus tard utilisée pour la mitrailleuse lourde KPV qui a été à la base de la série des mitrailleuses et canons antiaériens ZPU et est aussi l’armement principal des véhicules de transport de troupes BTR, du BTR-60 au BTR-80. Ces fusils sont aussi utilisés pour des avions volant à basse altitude ».
Il nous revient que l’affaire est prise au sérieux et que le chef de l’Etat aurait demandé que toute la lumière soit faite avant tout déplacement dans la région septentrionale. Et selon les informations en notre possession, certains éléments de la compagnie du Régiment Commando de la Garde Présidentielle (RCGP) à Pya auraient été appréhendés et convoyés vers des destinations inconnues. Depuis plusieurs jours, leurs familles se font du mauvais sang parce que n’ayant plus de leurs nouvelles. Chose curieuse, la plupart de ceux qui ont été arrêtés, seraient de la région méridionale. « S’agit-il d’un début d’épuration ethnique ou de simples disparitions ? », se demande un membre d’une famille.