Togo - S’il y a un nom que la majorité des togolais ne veut plus entendre dans le football togolais, c’est bien le français Didier Six. Ce dernier, bien qu’il ait obtenu un résultat sur le terrain, en qualifiant le Togo pour les quart de finales lors de la dernière coupe d’Afrique des nations en Afrique du Sud 2013, a été très vite vomi par les togolais, en rapport à ses propos injurieux et déplacés à l’endroit des joueurs de la sélection, des dirigeants de la fédération togolaise de football et même des autorités gouvernementales dont le chef de l’Etat Faure Gnassingbé.
Contre toute attente, à l’issue des deux jours de travaux préliminaires du comité mixte technique, l’on apprend de sources concordantes que l’ancien sélectionneur des Eperviers du Togo, Didier Six serait en pôle position d’une reconduction instrumentalisée.
Reprendre quelqu’un qui n’a jamais accepté résider au Togo comme l’indique le contrat qui le liait à l’Etat togolais et qui s’est tout simplement permis d’insulter tout le Togo avant, pendant et après la CAN 2013, serait en outre un manque de respect à l’égard de tout le peuple togolais. Sur la short-liste de cinq personnes, on retrouve également un autre français, bien connu du togolais: Hubert Velud et un belge du nom de Tom Sainfiet, en plus des togolais Tchanilé Tchakala et Abalo Dosseh.
Il faut rappeler que récemment, certains candidats togolais s’étaient retirés de la course pour donner plus de chance à la candidature locale de passer.
C’est ainsi que la présence des compatriotes sur la short-list fait chaud au cœur du public sportif togolais et la majeure partie des acteurs du football, de voir ce vœux s’accomplir pour une fois sur la terre de nos aïeux.
« L’un des critères qui militent en faveur des nationaux, c’est d’avoir une bonne connaissance du football togolais. Quel entraîneur expatrié connaît mieux le football togolais qu’un entraîneur togolais en lice pour ce poste » se demande un membre influent de l’association des entraineurs du football togolais.
Selon nos informations, le togolais Tchanilé Tchakala est en tête avec une moyenne de 18 sur 20 suivi du belge et d’Abalo Dosseh. Vient ensuite Hubert Velud et Didier Six ferme la manche. Si tel est le cas, le choix est clair et l’on peut comprendre aisément que les togolais sont suffisamment au point pour coacher la sélection nationale.
Après l’étape de l’étude des dossiers, vient celui de l’interview. Nul doute que la dernière ligne promet une bataille serrée entre les protagonistes encore en course. Car chacun des prétendants disposent d’atouts à faire valoir.