« Quand l’opposition se moque de ses militants, le pouvoir finance la marche du CST du 27 avril prochain », écrit jeudi Les Temps Nouveaux.
Pour le journal, « il faut aller aux informations pour comprendre que ceux qui se cachent derrière le masque d’opposants ne sont en réalité que des suppôts des dignitaires du pouvoir ».
« 27 avril sur fond de réclamation des réformes », souligne pour sa part Le Télégramme du Togo qui ajoute qu’après le déchirement, le CST est en face du défi de la mobilisation.
Même son de cloche pour Focus Infos qui, après avoir fait le constat que le CST reprend les manifestations de rue, fait savoir que « le 26 avril sera le jour de défi » pour cette organisation de l’opposition.
Echos du Pays soutient que le CST doit cesser de mettre en marge la fête de l’indépendance.
Et pour cause, le journal estime que « l’attitude actuelle affichée par cette partie de l’opposition risque d’amener la communauté nationale et internationale à ne plus prendre les actes que pose l’opposition togolaise au sérieux ».
En tout cas, cette marche est « inutile » selon Chronique de la Semaine que s’interroge sur la nécessité de manifester à la veille de la fête de l’indépendance.
C’est sans compter avec Le Correcteur qui rappelle que le CST appelle à une grande mobilisation.
« Faure Gnassingbé aime-t-il vraiment ses compatriotes ? », se demande Liberté qui dénonce le manque de sollicitude du chef de l’Etat à l’égard des Togolais.
Nicodème Habia fait le bilan de la fête de l’indépendance dans les colonnes du Télégramme. Pour lui, « le bilan n’est plus négatif et pas grande chose de manière significative ».
Sur le plan social, Les Temps Nouveaux parle de la recrudescence des accidents de circulation et note que le gouvernement prend des mesures pour « éviter l’hécatombe ».
Plus précis sur le sujet, Echos du Pays abonde dans le sens du refus du port de casque et de ceinture de sécurité. Sur ce plan, rappelle le journal, les forces de l’ordre et de sécurité ratissent large.
Le Correcteur étale dans ses colonnes les « absurdités notoires » du gouvernement avec en toile de fond « des mesures à la taille du pedigree minables des ministres Yark et Gnofam ».
Le journal n’en veut pour preuve qu’il y a déjà des victimes de ces mesures. « Un chauffeur froidement abattu hier à Kara par des militaires pour avoir circulé après 18 heures 30 », fait observer le journal.
