Togo - Deux semaines durant, les agents des forces de défense et de sécurité du Togo ont été sensibilisées à titre préventif sur les facteurs de risques de contamination, les symptômes et les moyens de prévention du virus Ebola, dont l’épidémie a été déclarée en mars dernier en Guinée.
Jeudi à Lomé, la tournée nationale de sensibilisation de ces agents des forces de défenses et de sécurité sur les risques de la fièvre Ebola a pris fin avec l’étape de la région maritime, tournée qui s’est achevée avec un bilan « satisfaisant » pour les responsables de cette campagne au vue de la qualité et de la quantité des personnes qui ont pris part aux rencontres.
Présent à la cérémonie de clôture, le secrétaire du ministère de la Santé, Ouro Koura Gado, a précisé « qu’aucun cas suspect de fièvre à virus Ebola n’a pas encore été signalé au Togo », et que la campagne de sensibilisation s’est fait à titre préventif afin que les agents placés à des endroits stratégiques puissent détecter rapidement les symptômes et éviter la propagation de la maladie.
Ce dernier a par ailleurs rappelé les mesures prises par le gouvernement togolais pour garder « la maladie de la fièvre à virus Ebola loin des frontières togolaises » tout en reconnaissant que les frontières terrestres sont « légèrement » poreuses.
« Nous avons mis en place des cellules de veille au niveau des points d’entrée des frontières aériennes, maritimes, et terrestre, ainsi qu’un comité de prise en charge de tout cas suspect de fièvre à virus Ebola, en plus des mesures prises à travers la sensibilisation des agents qui travaillent à ces entrées pour la détection de tout cas de la maladie », a-t-il rappelé.
Le Directeur Central du Service de Santé de l’Armée, le médecin Colonel Songné Badjona a pour sa part invité les participants à s’approprier des messages reçus afin de la diffuser « abondamment » dans leurs différents corps et au cours de leur mission, afin que l’armée participe d’une manière efficace et efficiente à la lutte contre cette maladie.
Pour rappel, il n’existe ni de traitement spécifique ni de vaccin homologué contre la maladie à virus Ebola, dont les premiers symptômes sont une fièvre brutale, suivi de faiblesse intense et d’hémorragies internes et externes.
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