Le PNIASA fait objet de sa 4e mission conjointe de supervision conjointe et de revue à mi-parcours de la Banque Mondiale

Société

Publié le vendredi 25 avril 2014 | icilome

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Les chefs de délégation de la 3è mission d’évaluation du Pniasa et le ministre Agadazi

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Activités de la société civile

Togo - Démarré en 2012, le Programme National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire (PNIASA), fait son petit bonhomme de chemin.

Cadre unique d’intervention dans le secteur agricole, le PNIASA s’inscrit dans la stratégie de la croissance accélérée et de production de l’emploi avec pour objectif principal, l’accroissement du revenu des exploitants agricoles et d’améliorer de façon durable les conditions de vie des populations vulnérables, les femmes et les jeunes, fait objet de supervision de la part de la Banque mondiale depuis quelques jours. PNIASA est composé de trois volets: Projet d’Appui au Développement Agricole (PADAT), le Projet de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest au Togo (PPAAO-Togo) et le Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA/volet 2 qui traite de la production animale). Dans ce programme, il est prévu d’introduire dans des élevages traditionnelles, des géniteurs améliorés (béliers et boucs sélectionnés dans le centre agricole de Kolo copé), avec l’appui financier et technique de la Banque Mondiale).

En effet, depuis le 14 avril et ce jusqu’au 02 mai, M.Francis Stéphane et Eric Abiassi, respectivement représentant du bureau d’étude qui met en œuvre le PNIASA et chef de projet à la Banque mondiale avec une équipe du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche (MAEP) ont entamé la 4e mission conjointe de supervision et de revue à mi-parcours du PPAAO et le PASA.

Ces deux composantes sont financées par la Banque mondiale. La mission permettra globalement de faire le point de l’état de mise en œuvre des objets financés par la BM et d’examiner les projets réalisés ainsi que les résultats obtenus depuis leur démarrage en décembre 2011.

Au cours de cette visite conjointe, une attention particulière sera portée sur les acquis et les contraintes, les défis à relever pour le reste de la période de mise en œuvre des projets avant leur clôture en 2016. Ainsi le 23 Avril 2014, l’équipe entame la supervision autour du PASA.

C’est dans la région de la Kara (environ 420 km de Lomé) plus précisément dans le village Aloum dans le Canton de LASSA que l’équipe de visite s’est rendue dans deux bergeries ds ovins et de caprins puis à la chambre froide sans énergie électrique destinée à la conservation des tomates que cultivent les paysans. Cette chambre froide conserve les tomates pour une durée de deux à trois semaines.

M.Sama were Essokilana, l’un des propriétaires d’une bergerie et bénéficiaire de l’assistance de PASA, s’est félicité du changement intervenu dans sa vie et à son entourage immédiat grâce à Pasa.

Plombier de son état, M.Sama were M.Sama Were apprendre l’élevage auprès de sa maman bien-aimée. Et après sa mort, il a pris la relève.

Heureusement avec PASA, dit-il, j’ai eu à bénéficier d’un géniteur mâle, des tôles, ciments qui nous ont servi à la construction d’un toit pour les animaux. Pour ce projet, j’ai bénéficié tout ce qui est lié au vétérinaire, explique M.Sama were lors de la visite, vantant toutefois les avantages tirés du PASA.

Présentement, je ne souffre pas, je peux vendre des animaux pour subvenir aux besoins de la famille et les intrants pour les travaux champêtres ; avec cette expérience, je suis en train de sensibiliser ceux qui pratiquent l’élevage afin qu’il le développe, se contente-t-il de dire sourire aux lèvres. Nous y reviendrons.

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