Togo - La marche « pacifique » du Collectif « Sauvons le Togo » (CST) ce samedi a été purement et simplement empêchée par les forces de l’ordre et de sécurité qui ont dispersé à coups de gaz lacrymogènes les manifestants, a constaté l’Agence de presse Afrepress.
Pour montrer leur mécontentement face à l’interdiction de cette manifestation, les manifestants ont répondu par des jets de pierre et de cailloux.
Avant le début des hostilités, les responsables du CST ont engagé des discussions avec les forces de l’ordre mais ces discussions n’ont rien donné.
Etaient présents le coordonnateur du CST, Me Zeus Ajavon et son adjoint, le professeur Komi Wolou, le président du parti des Travailleurs, Claude Améganvi, Abass Kaboua du Mouvement des Républicains Centristes (MRC) et le secrétaire national à la communication de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), Eric Dupuy.
Très tôt le matin, la zone de l’hôtel Ahodikpè où devait avoir lieu la mobilisation générale pour le début de la marche, a été quadrillée par la police et la gendarmerie.
Cette marche « pacifique » a été organisée ce 26 avril, veille de la célébration de 27 avril, par le CST pour contraindre le pouvoir à ouvrir un cadre « formel » de dialogue pour les discussions devant permettre de décider des réformes constitutionnelles et institutionnelles.