C’est ce samedi que sera lancé officiellement le premier produit du Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI) qui n’est autre que l’Accès des Pauvres aux Services Financiers (APSEF). Pour ce faire, un accord de partenariat a été paraphé vendredi à Lomé entre le FNFI et 18 institutions de microfinances et le fonds dans le cadre de sa mise en œuvre. La cérémonie de signature de partenariat a été présidée par Mme Victoire Tomégah Dogbé, ministre du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, en présence du directeur par intérim du fonds.
Cette signature intervient dans le cadre de la mise en œuvre du produit APSEF et formalise du coup l’engagement des institutions financières à servir les demandeurs de crédits. Pour la ministre, ce partenariat entre le fonds et les institutions de microfinance permettra aux populations défavorisées de bénéficier de microcrédit pour soit commencer soit renforcer leurs activités génératrices de revenus et lutter contre la pauvreté.
« Le partenariat qui s’engage aujourd’hui entre le fonds et les institutions de microfinance permettra, j’en suis sûre, aux hommes, mais surtout aux femmes démunies, d’être libérés de l’impuissance que génère la pauvreté et le pouvoir de se consacrer davantage à des activités génératrices de revenus pour améliorer leurs conditions de vie et celles de leurs familles », a indiqué Mme Tomegah-Dogbé.
Avec cette signature de convention de financement entre les deux parties, le FNFI va mettre à la disposition des institutions de microfinance des subventions sous forme de lignes de crédit au titre de frais de gestion et d’appui institutionnel logistique, afin de leur permettre d’accorder du microcrédit aux couches les plus vulnérables du pays.
Pour rappel, le crédit maximum octroyé par le fonds est d’un montant de 30.000 FCFA. Les demandeurs doivent se constituer en groupe solidaire de 4 ou 6 membres pour bénéficier du crédit. Le taux d’intérêt unique et uniforme est de 5 % l’an sur toute l’étendue du territoire.
L’objectif fixé est d’atteindre 2 millions de togolais d’ici 2018. Il entend impacter déjà 300 000 personnes cette année.