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Faure très évasif sur les réformes d’avant 2015 : Plus de chance pour un dialogue politique
Publié le dimanche 27 avril 2014  |  Togo Infos


© Autre presse
Le président Faure Gnassingbé au sommet de l`Elysée pour la Paix et la Sécurité


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Sans surprise, Faure Gnassingbé s’est dribblé lui-même sur la question des reformes politiques à opérer à 1 an des présidentielles de 2015.

Le peuple par contre est resté vigilant et la démonstration a été faite ce samedi dans les rues de Lomé, une manifestation d’ailleurs réprimée dans une violence inouïe mais qui devrait reprendre le samedi 10 mai pour exiger l’ouverture d’un cadre de dialogue surtout pour se mettre d’accord sur la limitation du mandat présidentiel.

Alors, dans son allocution de 20 minutes à la veille des 54 ans d’indépendance du Togo, où depuis lors, c’est la famille Gnassingbé qui règne sans partage, le chef de l’Etat Faure Gnassingbé a eu l’outrecuidance d’invité toute la classe politique à un débat utile et fécond » et à dépassionner le débat sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles.


Depuis quelques mois maintenant soutient-il, la vie politique nationale est largement dominée par le débat sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles.


« A moins d’un an de la prochaine présidentielle, il n’est pas étonnant que te tel débat soit si animé. Toute fois et comme je l’avais déjà dit, le débat doit être utile et fécond. Il doit faire avancer la communauté de destin que nous nous efforçons de construire ensemble (…). Face aux enjeux majeurs liés au reliquat des réformes politiques en cours, je voudrais inviter toute la classe politique à dépasser les calculs partisans et les préoccupations électoralistes immédiates. Je voudrais inviter chacun de vous à dépassionner le débat. A ne se laisser guider par un souci primordial de doter notre pays d’un édifice institutionnel propice à son plein épanouissement », a déclaré le président de la République.


C’est alors qu’il confirme dans la suite de son allocution son refus manifeste à accepter le principe d’ouverture d’un cadre formel de dialogue politique comme le souhaite une bonne partie de la classe politique.


« La démocratie représentative pour laquelle nous avons opté, a légué à nos sociétés des mécanismes qui permettent dans un esprit d’ouverture de prendre en compte, la volonté du peuple souverain dans les choix importants et déterminants que nous sommes appelés à opérer », a-t-il indiqué.

Tout est clair donc que le Chef de l’Etat est dans une logique autre que ses opposants, celle de ramener tout le débat au sein de l’assemblée nationale à majorité UNIR.


Un signal clair pour ainsi dire qu’il ne veut pas en entendre parler d’un autre cadre autre que le parlement pour parler de la limitation du mandat présidentiel mais aussi du mode de scrutin.


Autre point clé du discours, son appel à lutter contre les dépenses non productives dans les administrations publiques et privées, autrement dit, à lutter contre la corruption.


Un appel qui rejoint ce qu’il avait dit dans un de ses vieux discours où il parlait de la minorité riche qui sucre le pays au profit d’une grande majorité pauvre.


Il est à rappeler que ceux qui font ces dépenses de prestiges, contre-productives sont dans ses rangs et l’insolence de leurs réalisations révoltent l’écrasante majorité qui végète dans la grande galère. Le président de la République a abordé la question de l’Office Togolais des Recettes (OTR) et y croit que cette reforme majeure apportera une valeur ajoutée à l’économie du pays.


Tant mieux, mais les premiers résultats sont que cet éléphant blanc sous l’ère Ayassor ne pourra pas atteindre les objectifs assignés aux premières années d’exercice.


De là, il rassure les agents d’impôts et douanes qu’ils ne seront pas sacrifiés sur l’autel de la reforme.


Enfin, il a décrété 2014 comme année de la sécurité routière après une pensée aux victimes de Talo, un tragique accident qui a fait 48 morts.





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