La marche du Collectif « Sauvons le Togo » (CST) n’a pas eu lieu. Elle a été dispersée à coup de gaz lacrymogène par les forces de l’ordre et de sécurité.
En effet, très tôt le matin, les militants du Cst ont pris d’assaut le point de départ de la marche, l’hôtel Ahodikpè. Mais, Les forces de l’ordre ont rappelé aux responsables du CST que la marche n’a pas été autorisée. Ce fut peine perdue entre les deux parties.
Pour montrer leur mécontentement face à l’interdiction de cette manifestation, les manifestants ont répondu par des jets de pierre et de cailloux. Conséquence, les gaz lacrymogènes ont retenti. Le quartier de Kodjoviakopé, le lieu de résidence de Jean Pierre Fabre, a été le theatre des scènes de violences. Il y a eu des blessés… Aux alentours de 16 heures, un hélicoptère a survolé ce quartier et ses environs.
Etaient présents au lieu de la marche le coordonnateur du CST, Me Zeus Ajavon et son adjoint, le professeur Komi Wolou, le président du parti des Travailleurs, Claude Améganvi, Abass Kaboua du Mouvement des Républicains Centristes (MRC) et le secrétaire national à la communication de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), Eric Dupuy.
Rappelons que cette marche a été organisée par le CST pour contraindre le pouvoir à ouvrir un cadre de discussions pour faire les réformes constitutionnelles et institutionnelles.