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Togo: L’indépendance célébrée dans la division
Publié le dimanche 27 avril 2014  |  Le Temps


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Les festivités marquantes du 54ème anniversaire ont débuté ce matin sur l’ensemble du territoire dans la ferveur…plus ou moins populaire. Mais pas à l’unisson. Le Collectif Sauvons Le Togo (CST) s’est désolidarisé des festivités officielles, contrairement aux autres partis d’opposition présents à la tribune officielle du défilé militaire et civil ce matin dans la capitale.

Chants chorals, hymne « terre de nos aïeux », défilé militaire, défilé civil, défilé folklorique, démonstrations de force des couvents vaudous des Lacs et des ordres mystiques de plusieurs régions du Togo, la fête du 27 avril fut tout simplement flamboyante. A l’intérieur du pays, les festivités ont été aussi marquées par le fameux défilé civil et militaire. A noter surtout le défilé enthousiaste des jeunes élèves, très éloignés des préoccupations politiciennes d’une classe politique divisée.


A côté des autorités publiques, on peut noter la présence des anciens Premiers ministres, Me Joseph Kokou Koffigoh, Edem Kodjo, Agbeyomé Kodjo, Koffi Sama, Me Yawovi Agboyibo, invités. Ainsi que de certains leaders de partis d’opposition. On note l’absence remarquée de Jean-Pierre Fabre, président national de l’ANC, qui se définit lui-même comme chef de file de l’opposition.

L’ANC et le Collectif Sauvons le Togo célèbrent le 54ème anniversaire de l’indépendance en marge des festivités officielles. Ils organisent dans l’après-midi des réjouissances populaires. C’est la seule fausse note d’une célébration que l’on voudrait nationale, mais qui marque l’existence d’un malaise. Le 27 avril divise la classe politique qui n’entend pas du tout observer une trêve pendant sa célébration.

Le 26 avril, le CST a organisé une manifestation sauvagement réprimée par les forces de l’ordre. La manifestation a pour objectif d’amener le pouvoir à accepter un dialogue pouvoir et opposition sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles. C’est dire que tout le monde n’avait pas le coeur à la fête.

A noter que c’est la première célébration du 27 avril en tant que fête nationale depuis la suppression du 13 janvier, ancienne fête nationale.

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