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Me Jean Dégli « déçu » du discours « creux » de Faure Gnassingbé sur les réformes
Publié le dimanche 27 avril 2014  |  AfreePress


© Autre presse
Jean Yaovi Degli, Président du bureau provisoire de l`association "BATIR LE TOGO"


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Togo - Le président de l’organisation « Bâtir le Togo », Me jean Yaovi Dégli, s’est dit « déçu » dimanche sur les ondes de la radio Nana FM des propos de Faure Gnassingbé sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles à opérer.


Après avoir reconnu que Faure Gnassingbé dans son discours du 26 avril 2014 marquant les festivités du 54ème anniversaire du Togo a dit des « choses concrètes » sur plusieurs plans, l’ancien ministre a affirmé que le chef de l’Etat a eu un discours « creux » et qu’il a fait de « flou artistique » sur le plan des réformes.

Pour lui, c’est la seconde fois que Faure Gnassingbé décide de complètement oblitérer les réformes constitutionnelles et institutionnelles après son discours de présentation de vœux à la nation. « Hier, il a discuté d’un certain nombre de points, la sécurité routière, nos forces de défense et de sécurité, la stabilité, de la réorganisation au sein de l’armée, réorganisation à laquelle il a demandé aux forces des armées de réfléchir, il a dit des choses concrètes que j’ai trouvé assez orientées et directes », a-t-il fait savoir.

« Mais lorsque nous sommes arrivés sur le plan de la politique, notamment les réformes, le chef de l’Etat a eu un discours creux, il n’a rien dit de concret. Il s’est contenté de philosophie.

Il a même regretté d’avoir entendu le chef de l’Etat se mettre à « accuser l’opposition alors qu’on s’attendait à une orientation de sa part, à comment il faut faire les réformes ».

Aucun mot sur la réconciliation et sur les recommandations de la CVJR parmi lesquelles il y a des éléments relativement à la nécessité de revenir à une constitution qui soit comme celle de 1992, véritablement démocratique, la limitation du mandat présidentiel, a-t-il relevé.

Alors que l’opposition parle de plusieurs réformes à faire pour garantir des échéances électorales prochaines « paisibles », Faure Gnassingbé n’a fait allusion qu’au « reliquat des réformes politiques en cours ».

Telli K.

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