C’est par un « grand » meeting de sensibilisation que l’Union des Forces de Changement (UFC), avec à sa tête, Gilchrist Olympio, a célébré le 54ème anniversaire de la fête de l’indépendance du Togo, a constaté l’Agence Afreepress.
A travers cette rencontre, avec les militants et sympathisants qui ont fait nombreux le déplacement de la plage, d’expliquer les raisons qui ont conduits l’UFC à signer un accord avec le parti au pouvoir en 2010 et les retombées « positives » pour le Togo.
« Nous sommes ici pour annoncer le changement qui doit venir au Togo et l’UFC implantée de Lomé jusqu’à Cinkassé a sa participation complète dans les négociations pour arriver de façon paisible au changement qui s’impose au Togo. Nous avons dit aux Togolais que longtemps, nous avons été au-devant des luttes dans ce pays mais sans résultats. Je voudrais dire à ceux qui aujourd’hui continuent avec cette démarche que le jour vient où ils vont se rendre compte des erreurs qu’ils sont en train de commettre », a lancé le leader du parti.
Tour à tour les ténors du parti sont montés au créneau pour louer les qualités de l’accord que l’UFC a signé avec le Rassemblement du Peuple Togolais (RPT), aujourd’hui Union pour la République (UNIR) au lendemain de l’élection présidentielle de 2010.
Pour le secrétaire général, le docteur Sambiani Djimongou, cet accord a permis de créer un climat d’apaisement, « la preuve, c’est que pour la première fois au Togo en 2013, des élections se sont passées sans effusion de sang », a-t-il insisté.
« En trois (3) ans de collaboration avec UNIR, nous avons construit plus de routes qu’Eyadéma Gnassingbé en 40 ans. Les partenaires économiques ont renoué les liens avec le Togo, voilà pourquoi nous disons à l’UFC que le chemin de l’alternance politique et du développement économique, c’est avec Gilchrist Olympio », a-t-il ajouté.
Pour Gilchrist Olympio et sa suite, « aujourd’hui la politique ne doit plus être une affaire de gourdin, de coupe-coupe, ni d’armes. Seul le dialogue et la négociation compte ».
Etaient également présents à ce meeting, les militants de premier rang comme les ministres André Johnson, Eliott Ohin et Brim Bouraïma Diabacté, le secrétaire d’Etat, Olivier Assogba et Jean-Caude Homawoo.
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