A l’occasion des 54 ans de l’indépendance du Togo, la localité d’Anyon dans la préfecture de l’Avé (40 km au Nord Ouest de Lomé) a accueilli l’un de ses « fils » revenu pour célébrer la fête avec ses « proches ». Il s’agit de Nicodème Ayao Habia qui a fait ce 27 avril, le déplacement d’anryon à la tête d’une délégation qui a assisté à une messe dite en la Paroisse NDA d’Assahoun dans l’Eglise Mère Miséricorde.
L’ancien député de l’Union des Forces de Changement (UFC) s’est ensuite rendu au cimetière de la localité où il s’est recueilli sur la tombe de feu Rudolf Agbogbli, reconnu comme « grand nationaliste et combattant » pour l’indépendance du Togo.
Après ces deux activités, place a été faite au débat politique et aux réjouissances populaires au rythme des chants et danses du terroir. Dans son message à la population d’Anryon, l’ex-bras droit de Gilchrist Olympio a mis l’accent sur le sens de sa lutte, une lutte menée selon lui, pour « l’indépendance totale du Togo ». « Notre indépendance est restée à moitié, car la lutte de nos pères pour l’indépendance est restée à moitié. La lutte que nos pères ont menée, doit continuer », a-t-il lancé à l’assistance sous les cris de joie et acclamations de la foule.
Le 27 avril, a-t-il dit doit servir à « éveiller les consciences au Togo » et à « poursuivre la lutte afin d’avoir l’indépendance totale et entière, afin qu’il y ait une alternance au Togo ».
Nicodème Ayao Habia a été élu en 2007 député de l’UFC, parti dans lequel il a milité pendant deux décennies avant d’être exclu au lendemain des élections législatives de juillet 2013 avec trois de ses compagnons.