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Interview exclusive : Me Maximilien Amegee parle de la situation socio-politique au Togo et du nouveau livre «Togo, démocratie impossible» de Jonas Siliadin
Publié le mardi 29 avril 2014  |  Le Correcteur




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Togo - Interview exclusive : Me Maximilien Amegee parle de la situation socio-politique au Togo et du nouveau livre «Togo, démocratie impossible» de Jonas Siliadin





« Togo, démocratie impossible ? » le nouveau livre de Jonas Siliadin paru aux éditions L’Harmattan sera présenté le 07 mai prochain à l’Hôtel Eda OBA par son auteur. En prélude à cette sortie, Le Correcteur s’est entretenu avec Me Maximilien AMEGEE, avocat au barreau de Paris mais aussi poète et peintre qui a lu le livre. Il dit ne pas avoir « souvenir d’un essai du même genre qui ne soit l’ombre portée de querelles politiciennes déjà bien connues ». Me AMEGEE invite à la lecture de cet ouvrage car par son approche pédagogique, il permet de comprendre les causes objectives des difficultés à enraciner la démocratie au Togo. Pour lui, il n’y a aucun mérite particulier à refuser le dialogue et la concertation en démocratie.

Me AMEGEE : Vous êtes Avocat au Barreau de Paris, Chargé de cours de droit constitutionnel à l’Université de Paris XIII et Secrétaire général du Collectif des Avocats Togolais de la Diaspora, le CATOD ; quelle est votre analyse de la situation sociopolitique du Togo ?

Comme la plupart des pays de l’Afrique francophone, le Togo connaît une situation précaire à plus d’un titre.
Sur le plan économique, la fameuse détérioration des termes de l’échange reste malheureusement la toile de fond sur laquelle nos gouvernements prennent en général des mesures plus ou moins courageuses mais qui peinent à briller. Ces mesures ont vocation à améliorer certains aspects du cadre de vie de nos concitoyens. J’ai à l’idée la télécommunication qui connaît une révolution en ce moment ; même si cette « révolution » est mondiale sous l’influence de la globalisation, l’évolution des technologies de l’information et de la communication ne manque pas d’être togolaise aussi. Des progrès sont faits en ce sens et je m’en réjouis. Les infrastructures routières qui s’améliorent vont polir l’image de notre pays. Au plan sanitaire, même si l’on déplore que les établissements hospitaliers manquent de moyens, je note au passage, une certaine volonté politique annoncée pour juguler la contrefaçon des médicaments. D’autres mesures paraissent aller dans le sens de la promotion d’un climat propice au développement des affaires. Cela laisse penser que le bilan n’est pas négatif à tous égards. Mais l’instinct du progrès nous pousse, en tant qu’administrés, à en demander plus, sur tous les plans, y compris institutionnel. Cela nous conduit inéluctablement à la problématique de l’organisation de l’État. D’une part, la séparation des pouvoirs et la relation entre les différents pouvoirs semblent soulever des controverses dans notre pays. D’autre part, la question de l’alternance corrélative à la démocratie n’est pas encore réglée. En tout état de cause, la majorité des Togolais est impatiente de voir sa vie de tous les jours s’améliorer. Pour un grand nombre, la vie est de plus en plus difficile et la misère endémique entoile les couches les plus défavorisées de notre société. J’ai la triste impression que la classe moyenne a complètement disparu : on est riche ou pauvre au Togo.

Dans ces conditions, la solution est toujours recherchée dans la sphère politique où l’on espère que la promotion d’un Etat de droit et d’une démocratie effective va permettre de mettre en place des règles de bonne gouvernance et de favoriser une certaine justice sociale. À ce niveau aussi, des progrès restent nécessaires voire indispensables. On n’ignore pas ce qui est fait ; seulement on en demande plus. C’est la règle du jeu : le gouverné n’applaudit pas le gouvernant, il le surveille.

À cela il faut ajouter l’initiative personnelle dans le secteur privé : le gouvernement doit encourager davantage le citoyen à créer son emploi. Les jeunes à l’issue de leurs formations doivent savoir créer des emplois en fonction des besoins actuels… Tout cela n’est possible que si l’État prévoit une fiscalité encourageante et un cadre macro-économique rassurant.

Au plan politique, il est dit qu’au Togo, il y a deux forces en présence : d’un côté, l’équipe qui gouverne, et qui cherche à verrouiller le jeu politique et de l’autre côté, une opposition qui depuis plusieurs décennies, désire ardemment entrer dans ce même jeu sans jamais s’en donner véritablement les moyens. Les 24 dernières années de notre histoire sont rythmées par un combat souvent tragique pour la démocratie. Je revois la ferveur, le courage de ces populations (africaines ou togolaises… qu’importe !). Elles sont savamment instrumentalisées mais l’inefficacité des leaders transparaît in fine. Si inefficacité il y a, il faut le reconnaître, elle est soutenue en partie par la ruse des adeptes du conservatisme. C’est la règle du jeu : la politique est un art. Il faut être habile et fin. Ce n’est pas la guerre ouverte mais un combat pour l’évolution.

Le livre de Jonas Siliadin «Togo démocratie impossible ?» peut-il être considéré comme une contribution importante au progrès démocratique dans notre pays ?

Une chose est indéniable, c’est que le livre s’attache à analyser, à expliquer de manière pédagogique, argumentée, les spécificités de la situation du Togo telle que je l’évoquais ci-avant. Je n’y vois pas un ton belliqueux et manichéen ; c’est plutôt rassurant. Je n’ai pas souvenir d’un autre essai du même genre qui ne soit l’ombre portée de querelles politiciennes déjà bien connues. Je suis humble de vous dire que je ne suis pas adepte de politiques incendiaires. J’aime bien quand la forme est au service du fond. C’est une question de choix.

Deux aspects m’ont agréablement saisi dans le livre de Jonas, c’est d’abord la connaissance qu’il a des Togolais et des difficultés auxquelles ils sont confrontés. Chaque idée avancée est étayée par des arguments, des faits historiques ou sociologiques précis et explicites. C’est, ensuite, la résonance de l’analyse en ce sens que le livre m’a amené non pas à juste absorber une pensée mais à m’interroger, à me découvrir et me surprendre… démuni et songeur. Chaque page de ce livre se lit et se relit à plusieurs reprises avec l’implacable aveu qui se résume à un hochement de tête et à ce murmure : « c’est tellement vrai !... ».On y fait des confessions au fur et à mesure. En un mot, l’originalité de ce livre, c’est de nous donner les clés pour sortir des évidences « tout cousues » pour explorer les racines profondes du problème togolais dont certaines se trouvent en chacun de nous. Puis, au bout de cette plongée, tel à la fin d’un voyage à travers un tunnel, le livre se termine sur une lueur d’espoir, en posant les fondements d’une nouvelle approche de la lutte pour la démocratie qui autorise un optimisme presque candide (sourire).

Vous savez, les togolais sont très attachés à leur patrie. Nous sommes nombreux à être préoccupés par la situation actuelle de notre pays ; nos préoccupations sont de deux ordres : comprendre ce qui nous à conduit à une telle impasse et comment agir pour nous en sortir ; de mon point de vue, ce livre apporte à ces questions, des réponses qui ne sont pas loin de la vérité.

Me Amegee, pour quelles raisons, les Togolais devraient-ils lire le nouveau livre de votre ami Jonas Siliadin?

Chacun aura sans doute ses raisons pour lire Togo démocratie impossible ?; pour ma part, je considère que tous les Togolais et tous les amis du Togo, qui cherchent, au-delà des postures politiciennes et, hélas !, parfois démagogiques, à comprendre les causes objectives des difficultés pour la démocratie au Togo devraient lire ce livre. Au-delà des mots (qui sont d’ailleurs bien choisis, sans excès) et du flot de l’histoire, ce livre opère une forme de bouleversement bienfaisant qui rassure ; car finalement il nous permet de voir que la situation de notre pays ne relève pas d’une fatalité. Qu’elle est avant tout, la somme de nos erreurs et omissions, nos fautes et nos démissions collectives ou individuelles et qu’il est encore possible de changer les choses, que le progrès souhaité est encore à notre portée. Et qu’il n’y a aucun mérite particulier à refuser le dialogue et la concertation en démocratie.

Vous connaissez un certain Jonas SILIADIN apparemment… Eh bien, moi j’en connais trois, un triplet à un corps : un politique, un littéraire (dramaturge et poète) et un enseignant. Je vous laisse imaginer la forme et le fond du livre.
Y a-t-il un passage de l’ouvrage qui vous a marqué et que vous pourriez partager avec nos lecteurs ?
Tout dans ce livre est marquant y compris la préface remarquable de Tino Agbelenko Doglo. Le chapitre le plus original pour moi reste celui sur « la façon togolaise d’aborder la crise » où l’auteur fait une radioscopie de notre habitude politique. Celle-ci est résumée dans ce passage et tenez-vous bien :

« (…) Au Togo, comme dans de nombreux pays africains, nous souffrons de ce que j’appelle le syndrome de « je t’étrangle jusqu’à ce que mort s’ensuive ». Nous ne savons pas lâcher prise. Nous ne savons pas faire preuve de mesure, de retenue. Nous avons du mal à ramener un problème à sa juste valeur et à endiguer les difficultés pour poursuivre le chemin ensemble. Toute difficulté devient un blocage fatal comme si dans notre imaginaire collectif, le vivre ensemble devrait se résumer à un long fleuve tranquille, à une succession des faits sans rupture, suivant un scénario parfaitement huilé qui doit servir comme par enchantement, nos désirs individuels et collectifs. Ceci est une erreur structurelle d’appréciation.

Une crise est tout à fait concevable dans tout processus et dans toute relation car c’est d’abord un précieux révélateur d’une dysfonction. Et parce qu’elle révèle une dysfonction, elle offre l’opportunité d’en avoir connaissance, d’en rechercher la cause et à l’aune de cette cause, de construire des réponses de nature à l’enrayer et la prévenir. Les crises sont donc aussi des opportunités d’autant plus nécessaires qu’elles contribuent à sanctuariser les permanences et à favoriser le métabolisme historique, c’est-à-dire l’ensemble des apprentissages relatifs qui permettent l’émergence d’une avancée collective. » Si après cela, on se demande s’il faut lire ce livre…

Me Amegee, avocat, vous êtes aussi poète et artiste-peintre ; vous avez à votre actif 5 recueils de poèmes dont 2 collectifs. Vos peintures ont été exposées récemment au grand palais à Paris dans le cadre de la grande exposition annuelle qui réunit plusieurs avocats-artistes français. C’est vous qui avez illustré la couverture du livre : « Togo, démocratie impossible ? » de Jonas Siliadin avec qui vous êtes ami depuis 25 ans ; Jonas évoque par moment des périodes de sa vie au Lycée que vous avez fait ensemble. Avez-vous retrouvé des moments ou des histoires partagées à la lecture du livre?

J’ai peint le tableau qui a servi à illustrer la couverture du livre, en 2012 ; je l’ai nommé « Le couple entre beauté et belingudu ». Il symbolise la beauté d’une vie commune avec ses travers. Mais il faut que le beau transcende ; car, souvent, ce qui nous lie est plus fort que ce qui nous oppose. De même essence, le livre de Jonas et cette toile semblent s’être donnés rendez-vous dans la vie d’une nation : la nation togolaise. C’est le choix de Jonas pour la couverture de son livre et j’en suis honoré.

Jonas Siliadin est mon ancien camarade de classe du Lycée 2 février ; nous nous connaissons depuis 25 ans maintenant.Il est l’auteur de plusieurs œuvres inédites que je l’incite d’ailleurs à publier.

En classe de première, il a écrit Laure, le prix d’une noce, une pièce de théâtre qui a été représentée plusieurs fois avec enthousiasme et succès par ses jeunes amis de lycée. Il en parle dans le livre. Bien sûr, aux côtés de Maguy SALLAH, Ernest KAVEGE, Alexandre Akouètè AGOSSA AMOUSSOU, Pierre-Claver DÉKPOH et bien d’autres, j’ai joué dans cette pièce qu’il a écrite et mise en scène dans le cadre du 11ème festival théâtral scolaire et universitaire. J’avais le rôle du médecin urgentiste… La susdite pièce faisait la caricature du régime en place, confronté au mouvement démocratique, le fameux vent de l’Est,sur fond de mélodrame entre un père conseiller du président de la République et sa fille unique tombée enceinte d’un étudiant en droit, fils d’un enseignant du supérieur. C’était le décor à peine exagéré du face à face entre le pouvoir en place et l’opposition naissante dont les visages étaient ceux des étudiants, des universitaires et des avocats. La pièce obtint le premier prix d’interprétation féminine. Fort de ce succès, notre petite troupe fit une tournée dans plusieurs villes de la région. Vingt-trois ans après, je lui ai confié que j’ai mis beaucoup de temps pour mesurer le risque que nous avions pris en jouant une telle pièce en ce moment au Togo (rire).

Vous avez plusieurs cordes à votre arc comme nous le précisions : la robe, le pinceau et la plume ; comme la littérature, l’art peut-il être une forme de combat efficace pour le progrès démocratique ?

J’ai en effet trois passions : le métier d’avocat, le dessin (peinture) et la poésie. J’aime chacune de mes passions avec force et conviction. Je suis naïvement heureux de les voir prospérer. Il va sans dire que le degré de responsabilité et la masse du travail ne sont pas identiques dans les trois cas. Je suis avant tout avocat et c’est le seul métier que j’ai appris et continue d’apprendre au quotidien avec ferveur. C’est ainsi qu’après des années de collaboration et exercice individuel, j’ai créé en 2013, ma propre société d’avocats, AMEGEE AVOCAT.

En marge de cette activité professionnelle, il est vrai que j’aime écrire et peindre. C’est ainsi qu’avec des amis poètes dont le Premier Ministre Koffigoh avons créé et animons au quotidien le cercle de poètes Ô CHŒUR DES MOTS ! C’est à la fois un atelier d’écriture, de réflexion et un cercle d’amis unis par l’amour de la poésie. Les participants sont soumis aux mêmes règles que nous nous sommes fixées.

Un artiste et un poète n’ont pas une déontologie, institutionnelle, aussi structurée que celle de l’Avocat. Mais il n’en reste pas moins que leur responsabilité est plus grande et s’inscrit dans l’histoire. Le poète est celui qui se sert des lettres pour écrire « les maux » de la société. Une fois que les mots ont dit l’essentiel, la conscience fait son œuvre. Cela conduit à l’évolution de façon générale. Que cela puisse favoriser l’évolution démocratique n’a rien d’étonnant. La littérature peut se targuer d’être le levain des grandes révolutions sociétales. Dès lors, les mots et les silences d’un poète appellent sa conscience et lui confère une immense responsabilité. Victor Hugo pensait que l’écrivain est un mage qui montre du doigt le chemin à suivre. Pour Camille Jullian, la lecture est un apprentissage qui donne du plaisir mais qui permet de « mieux ouvrir les yeux pour agir demain ». Si ces références européennes se sont justifiées tour à tour, il n’en est pas moins des nôtres : l’œuvre de DégbéviAlognon qui était un grand authentique poète togolais de mon point de vue renforce largement cette analyse. La poésie se chante comme un cri de cœur ou comme un chant révolutionnaire. J’ai envie de saluer au passage le talent de SanveeAlouwassio qui incarne d’une certaine façon la voix du poète. Les artistes togolais sont poètes. Il suffit d’écouter Jimy Hope, Donas Élo, King Mensah, Wédi, Oli big et bien d’autres qui chantent dans nos langues pour savoir que la poésie est un message, un appel.

L’artiste-peintre écrit avec des images ce que le poète dessine par des mots. Il trace sur une toile des présences et des absences par les couleurs qu’il invente. Il attire l’attention sur l’ordinaire utile qui lui semble quelquefois oublié. Bref, autant l’avocat est résolument engagé pour la liberté, les droits humains et aussi pour la démocratie, l’artiste et le poète le sont aussi. Ces derniers n’ont d’ailleurs pas le choix : l’art et la poésie (œuvre de l’esprit) sont par nature ‘liberté’. L’art qui s’inscrit tout comme la littérature dans la durée, a une force directive extraordinaire. Ils savent insuffler ou accompagner une évolution.

Me Amegee, dans son livre Jonas Siliadin pointe du doigt certains travers de la justice dans notre pays ; quel regard l’Avocat au Barreau de Paris, porte-t-il sur la justice togolaise par rapport notamment à la justice telle qu’elle existe et fonctionne en France? Quelles sont les actions que vous pourriez préconiser pour améliorer la conformité de notre justice aux standards requis?

Elle est souffreteuse la justice au Togo. J’ai porté plusieurs affaires devant la justice au Togo. Mes sentiments ont été orageux et peu de gens comprenaient ma colère face aux graves dysfonctionnements que je déplorais. J’ai eu beaucoup de mal à m’adapter. Je ne regrette pas d’avoir tenu le coup et constaté des distorsions graves. Ces étrangetés ont pour effet de rendre aléatoires voire impossible la mise en œuvre d’une politique judiciaire efficiente quel que soit le pays. Qui parle de justice, n’oublie pas les droits humains, les conditions de détention des prisonniers restent à améliorer également. Au Togo, les pouvoirs publics annoncent pour garantir une justice plus efficiente de nombreuses mesures. Un Programme National pour la Promotion et la Justice est déjà bien mis en place. J’en ai personnellement rencontré, dans le cadre de mes activités professionnelles, des coordinateurs qui sont des magistrats respectables. Je reste donc persuadé que ce programme ne restera pas une utopie. Mes confrères togolais sont des avocats talentueux et engagés qui ne laisseront pas sombrer la justice.

Pour ce qui concerne la comparaison avec la justice française, elle serait mal venue et mal perçue. Je me garderai d’hiérarchiser les valeurs et les cultures. Les points communs évidents pour les deux systèmes sont, d’une part, la tradition francophone, et d’autre part, l’existence de dysfonctionnements qui sous-tendent la recherche permanente d’amélioration. Je le dis pour la dernière fois, le rôle de l’avocat est à tous ces niveaux. Enfin, n’oublions pas non plus que le comportement du justiciable conditionne également les échecs de la justice.

Votre mot de la fin, Me Amegee ?

Sénèque a écrit : « il n’y a de vent favorable que pour celui qui sait où il va ». Il est temps pour nous, au Togo, de savoir précisément où l’on veut aller et qu’en fonction de cette destination, nous choisissions les moyens appropriés pour y parvenir. Le livre de mon ami Jonas Siliadin, a le mérite de nous aider à entreprendre ce travail de remise à l’endroit du projet de construction du progrès démocratique au Togo.

Interview réalisée par Olivier GLAKPE

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