La BAD (Banque africaine de développement) a lancé officiellement la célébration du 50ème anniversaire de la signature de l’accord portant sa création. Une manifestation qui a connu la présence du PM togolais Ahoomey-Zunu. Le plat de résistance de cette cérémonie a été une communication délivrée par l’ex Premier ministre Edem Kodjo, et centrée sur le jubilé d’or de cette institution panafricaine.
Plusieurs acteurs du monde de la finance et de la gestion en Afrique, ainsi qu’un parterre de diplomates ont pris part au lancement officiel de la célébration des 50 ans de la naissance de la BAD, sur invitation du représentant-résident de cette institution au Togo, l’Ivoirien Serges N’guessan.
Présidant cette cérémonie solennelle, le PM Ahoomey-Zunu a salué la contribution de cette Banque dans le développement du Togo ces dernières années. « La BAD est engagée ces 5 dernières années aux côtés de la République togolaise, avec une enveloppe de 250 millions de dollars. Tout particulièrement dans les projets de reconstruction du Togo (infrastructures) et l’engagement de notre pays dans le processus ITIE », a apprécié Arthème Ahoomey-Zunu. Quelques minutes plus tôt, l’ancien locataire de la Primature, Edem E. Kodjo, à travers une brève communication autour de ce jubilé d’or, a vanté les mérites et atouts panafricains de la BAD.
« La BAD a connu un essor remarquable depuis l’ouverture de son capital à des étrangers ; il faut rendre à ce titre un hommage mérité à son actuel Président, Donald Kaberuka (…) La BAD a, à l’heure actuelle, un capital social extraordinaire et un portefeuille d’actions exceptionnellement remarquables ! C’est une institution africaine à vocation mondiale. Elle reçoit habituellement des grandes Agences de notation des “AAA”». A ce titre, cette institution doit jouer un rôle de leadership dans plusieurs domaines en Afrique (énergie, industrialisation, etc.) », a expliqué devant un public connaisseur des questions de développement M. Kodjo, lui-même ancien administrateur de la BAD.
Une position charnière de cette Banque qui l’a amené à conclure, sur un optimisme renouvelé : «La BAD doit être une force qui produit le mouvement de développement de l’Afrique pour les 50 ans à venir ».
« Nous croyons, à la BAD, que le Togo peut être émergent à l’horizon 2030 ; pour ce faire, nous voulons être un conseiller de choix du gouvernement togolais dans le cadre de la mise en œuvre de ses priorités de développement », s’est voulu confiant le fonctionnaire international N’guessan.
Dirigée actuellement par le Rwandais Donald Kaberuka, la BAD a approuvé sa première opération au Togo en 1972 ; il s’agissait d’une ligne de crédit destinée à la BTD (Banque togolaise de développement) pour un montant de près de 900 millions de fcfa.
Entre 1972 et 2014, les engagements de la BAD en terre togolaise se chiffrent à 285 milliards de fcfa, s’orientant vers divers secteurs-clés parmi lesquels les infrastructures occupent une place de choix.
