Togo - Le discours du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé du 26 avril 2014 continue de susciter des débats. Au Collectif « Sauvons le Togo » (CST), il n’a rien dit sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles alors que tous les Togolais l’attendent sur ce point précisément.
Pour Me Zeus Ajavon, coordonnateur du CST, Faure Gnassingbé, comparativement aux autres fois qu’il a parlé, n’a pas été différent. Et pourtant, a-t-il souligné, c’est le moment ou jamais d’éclairer le peuple togolais sur ces réformes.
« Je l’ai écouté mais je n’ai rien compris de ce qu’il a dit parce qu’il n’a pas dit grand-chose. Je crois qu’il a parlé comme d’habitude. J’estime que si on doit faire les réformes constitutionnelles et institutionnelles, il doit le dire, comment on doit y aller, c’est le moment de le faire »
Me Ajavon reproche également au chef de l’Etat de ne pas souvent s’adresser au peuple. « Le président Faure Gnassingbé ne parle au peuple que deux fois par an, la veille du Nouvel An et à l’indépendance ».
Dans son discours, le chef de l’Etat, après avoir invité la classe politique « à dépasser les calculs partisans et les préoccupations électoralistes immédiates », a rappelé aux uns et aux autres que « la démocratie représentative » a légué au Togo des « mécanismes » qui permettent de prendre en compte « les choix importants et déterminants à opérer ».