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La BAD a 50 ans : il y a de la nécessité de se tourner vers un développement « plus inclusif »
Publié le mardi 29 avril 2014  |  AfreePress


© aLome.com
Le Staff de la BAD lors lancement des festivités des 50 ans de la BAD á Lomé, ce 29 avril


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Togo - Créée pour mobiliser des ressources aux fins du développement économique et social de ses pays membres, la Banque Africaine de Développement (BAD) qui fête 50 ans d’existence cette année, dresse « un bilan fortement positif » de toutes ses activités, et envisage cependant de mettre en œuvre des actions « plus inclusives » pour que le développement profite à toutes les couches de populations.


Les festivités marquant le jubilé d’or de la banque ont été lancées ce mardi au cours d’un point de presse, en présence du premier ministre, Kwési Séléagodji Ahoomey-Zunu, de plusieurs membres du gouvernement et de l’ancien premier ministre Edem Kodjo, invité d’honneur à la cérémonie.

Ouvrant la cérémonie, le premier ministre a rappelé que malgré les résultats « satisfaisants » obtenus par la « BAD qui a vécu au rythme de l’Afrique, amplifiant et diversifiant d’années en année ses moyens et ses actions », plusieurs défis restent encore à relever pour offrir aux populations de bonnes conditions de vie.

« La moitié de l’Afrique subsaharienne vit avec moins de 600 francs CFA par jour », regrette-t-il tout en restant optimiste qu’un « nouveau monde est en train de se dessiner, et il faut constamment repenser les outils, les systèmes, et les réponses ».

Pour les prochaines années, le représentant-résident de la BAD au Togo, Serge N’Guessan estime que le plus grand investissement doit se faire dans la connaissance et dans la formation, afin de doter les pays « d’un fort potentiel intellectuel » pour réfléchir « ensemble » à la définition des secteurs stratégiques pour leur développement.

Ce dernier a par ailleurs mis un accent particulier sur l’importance du secteur agricole pour le développement des pays qui doit être pris en compte surtout au Togo, à travers la modernisation de ce dernier pour que la productivité s’accroisse.

« Le secteur agricole doit être une priorité car c’est celui qui tire la croissance économique du Togo. Le gouvernement doit donc mettre en œuvre des politiques pour le développement de ce secteur », a-t-il souligné.

Présente au Togo depuis 1972, les investissements de la BAD s’élèvent à 285 milliards de francs CFA répartis dans plusieurs secteurs comme celui des infrastructures, de la gouvernance économique et financière, du social, des mines et de l’industrie, de l’eau et de l’assainissement et de l’agriculture.

Gaël N.



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