« Chacun de tous ceux qui auront été immolés sur le satanique autel de la sordide oligarchie éyadémao-gnassingbéenne a droit à ce que son histoire personnelle soit connue de nous et retenue par notre mémoire collective, afin que lui soit rendu à jamais… l’hommage qu’il mérite» Godwin Tété.
J’accuse, à l’instar de l’illustre écrivain Emile Zola (1840-1902) qui en date du 13 janvier 1898, relativement à la retentissante ‘’Affaire Dreyfus’’, accusa les autorités gouvernementales françaises de l’époque. [Cf. mon livre ‘’Des principes fondamentaux du militantisme’’, Ed. Haho, Lomé (Togo), 2004 Annexe IV, pp. 107-128].
Oui ! J’accuse les tenants du système politique éyadémayen du père, et celui gnassingbéen du fils, dans la mesure où celui-ci ne diffère, dans son essence, en rien de celui-là. À preuve, l’existence des associations CACIT et ASVITTO…
À la vérité, ce n’est pas moi Godwin Tété qui accuse ici, mais bien plutôt le DOCUMENT que j’insère ci-après en annexe, et qui concerne Omer Adoté (1935-1985). Lequel document je viens tout juste de détenir…
Le fait est qu’en 2004, j’ai publié, par les soins des éditions parisiennes L’Harmattan, un opuscule sous le titre ‘’Omer Adoté – Un martyr politique du Togo’’. À vrai dire, je n’ai jamais eu le privilège de rencontrer physiquement le sympathique, le généreux, le vaillant compatriote des miens :Omer Darius Gabriel Adoté – alias Omer Aka. Et donc ce que je sais de lui aujourd’hui, c’est ce que m’en ont raconté son épouse Lotté Hosana (née Tométy-Hémazro, décédée récemment), et surtoutune kyrielle d’amis avec lesquels il militait politiquement… Avec lesquels il s’efforçait de traduire dans la vie concrète son inébranlable conviction politique, sa farouche détermination et sa notoire abnégation… S’agissant, bien entendu, de faire de notre « Togo chéri l’or de l’Humanité » (Parole de l’hymne national togolais).
Mais voilà, en juillet 1985, éclate une « affaire » baptisée, par le pouvoir éyadémaïste ,« affaire des bombes ». Bon nombre d’intellectuels et de cadres de chez nous se retrouvent sous les verrous. Omer Adoté est pris le 11 septembre de cette même année. Il avait été déjà torturé à l’électricité(!), à la faveur d’une précédente « affaire » dite « des professeurs égarés », intervenue en avril 1977. À présent, soupçonné d’être la « pièce maîtresse » de cette « affaire », Omer Adoté va être copieusement torturé de multiples façons, notamment au moyen du courant électrique à dose, fort certainement, supérieure !!! à celle de 1977.
Alors, Omer Aka, qui n’était nullement !!! malade avant son arrestation, Omer Aka donc va accumuler – en l’espace de peu de jours – une véritable panoplie de pathologies si bien relatées par le médecin soignant. Des pathologies toutes artificiellement provoquées ! [Cf. le document en considération].
Il décède subitement le 23 septembre 1985. Il repose au cimetière de Dégbénou (Aného).
GLOIRE ÉTERNELLE !!! À OMER GABRIEL DARIUS AKA ADOTÉ. HONTE INDÉLÉBILE !!! À CEUX QUI, POUR LE POUVOIR POLITIQUE, C’EST-À-DIRE POUR, EN DERNIER RESSORT, DES VANITÉS DE CE MONDE DES HUMAINS, TRAITENT LEURS SEMBLABLES COMME OMER AKA A ÉTÉ TRAITÉ.